PREAMBULE
Le projet de réorganisation
Au regard de l’analyse économique faite précédemment, il est nécessaire de réorganiser
le secteur d’activité Produits Grand Public / BU CIG du Groupe Canon, afin de
sauvegarder la compétitivité de ce secteur d’activité. A cet effet, il est nécessaire
d’ajuster la taille de l’organisation en fonction de l’évolution de la distribution et de la
demande du consommateur, dans le respect de la stratégie européenne.
Ce projet de réorganisation permettra également de renforcer la compétitivité de la
société Canon France.
En Europe, la BU CIG a décidé de modifier en profondeur son organisation (Europe et
filiales).
L’objet du présent projet de réorganisation serait de :
Redimensionner l’organisation en France au regard des perspectives d’évolution du marché sur les prochaines années et de la concentration de la distribution
Renforcer la stratégie pour favoriser la génération de demandes consommateurs et trouver de nouveaux relais de croissance (ventes & marketing)
Centraliser la création des activités marketing au niveau européen (économie d’échelle at optimisation des ressources) et assurer une parfaite exécution au niveau local (marketing)
Le Projet de réorganisation aurait pour conséquences la suppression de 25 postes (dont à ce jour 2 postes vacants), 5 créations et 2 modifications de postes.
Les principes du projet de réorganisation appliqué aux directions de la BU CIG France
sont rappelés dans les chapitres consacrés à chacune de ces directions.
Tableau de synthèse :
Direction/Département/Service |
Postes
supprimes |
Postes
vacants |
Postes Créés |
Postes modifiés |
Direction Générale |
1 |
0 |
0 |
|
Direction Marketing |
5 |
1 |
0 |
|
Direction Commerciale Retail |
c
6 |
0 |
1 |
2 |
Environnement/Qualité ITO/Distribution |
6 |
1 |
1 |
|
Direction Commerciale Pro Imagin |
4 |
1 |
1 |
|
Département Opération et Développement Commercial |
3 |
0 |
2 |
|
TOTAL |
25 |
3 |
5 |
2 |
* Ce tableau a été repris de la Note Economique.
Rappel des dispositions légales
Un projet d’accord a été négocié dans le cadre de l’article L. 1233-24-1 selon lequel :
« Dans les entreprises de cinquante salariés et plus, un accord collectif peut
déterminer le contenu du plan de sauvegarde de l'emploi mentionné aux articles
L. 1233-61 à L. 1233-63 ainsi que les modalités de consultation du comité d'entreprise et de mise en œuvre des licenciements. Cet accord est signé par
une ou plusieurs organisations syndicales représentatives ayant recueilli au
moins 50 % des suffrages exprimés en faveur d'organisations reconnues
représentatives au premier tour des dernières élections des titulaires au comité d'entreprise ou de la délégation unique du personnel ou, à défaut, des délégués
du personnel, quel que soit le nombre de votants. L'administration est informée
sans délai de l'ouverture d'une négociation en vue de l'accord précité. »
La négociation n’a toutefois pas abouti à un accord collectif au sens de l’article précité.
Le présent document n’entend pas déroger :
1° A l'obligation d'effort de formation, d'adaptation et de reclassement incombant à l'employeur en application des articles L. 1233-4 et L. 1233-4-1 ;
2° Aux règles générales d'information et de consultation du comité d'entreprise prévues
aux articles L. 2323-2, L. 2323-4 et L. 2323-5 ;
3° A l'obligation, pour l'employeur, de proposer aux salariés le congé de reclassement
prévu à l'article L. 1233-71 ;
4° A la communication aux représentants du personnel des renseignements prévus aux
articles L. 1233-31 à L. 1233-33.
L’emploi de l’indicatif ou du futur parfois utilisé pour la clarté de l’écriture n’enlève pas
aux développements ci-dessous leur caractère de projet amendable.
Ce document unilatéral ne saurait remettre en cause le principe selon lequel un
licenciement pour motif économique ne peut intervenir que lorsque tous les efforts de
formation et d'adaptation ont été réalisés et que le reclassement de l'intéressé ne peut être opéré dans l'entreprise ou dans les entreprises du groupe auquel l'entreprise
appartient.
Ce document unilatéral a pour objet de limiter l'impact pour les salariés du projet de réorganisation. L'objectif est de prévoir toutes les mesures d'accompagnement permettant d'éviter les licenciements.
Sauf dispositions légales spécifiques, lorsque les délais prévus dans le présent
document unilatéral expirent un samedi, un dimanche ou un jour férié ou chômé, ils sont
prorogés jusqu'au premier jour ouvrable suivant.
Il est précisé que les impacts de la réorganisation sur la santé et la sécurité des salariés
y compris les risques psychosociaux susceptibles d'être induits par la nouvelle
organisation sont étudiés dans le cadre d'une Note séparée remise au CHSCT
Champ d'application du présent document unilatéral
Le présent document unilatéral s'applique aux seuls salariés sous contrat à durée indéterminée (CDI) de la société CANON France SAS.
Objet
La Direction souhaite tout mettre en œuvre pour rechercher des solutions permettant de minimiser l'impact sur l'emploi du projet de réorganisation, notamment en privilégiant la mobilité au sein du Groupe et les départs volontaires.
Ainsi, tout sera fait pour limiter, dans la mesure du possible, le nombre de licenciements contraints.
En conséquence, le présent document unilatéral porte sur :
- Les catégories professionnelles concernées par les licenciements économiques,
- La pondération et le périmètre d'application des critères d'ordre des licenciements,
- Les mesures en faveur des départs volontaires permettant d'éviter les licenciements contraints,
- Les modalités de mise en œuvre des mesures de formation, d'adaptation et de reclassements,
- Les mesures d'accompagnement prévues aux articles L. 1233-61 à L. 1233-63 du code du travail,
- Les modalités et le calendrier d'information et de consultation du CE et du CHSCT
- Le calendrier des licenciements
I. IMPACT SOCIAL, CATEGORIES
PROFESSIONNELLES ET CRITERES D'ORDRE
Le présent article présente l'impact social et les catégories
professionnelles concernées ainsi
que les critères d'ordre des licenciements.
I.1 IMPACT
SOCIAL ET CATEGORIES PROFESSIONNELLES
Au 30 septembre 2016, les effectifs de Canon France s’élèvent à 1 400 salariés.
Le Projet de réorganisation a pour conséquences la suppression de 25 postes (2 étant
vacants), 5 créations de postes et 2 modifications.
La notion de catégorie professionnelle est définie par la Cour de
cassation, par le
regroupement des salariés exerçant des fonctions de même nature
supposant une formation
professionnelle commune.
Le tableau des catégories professionnelles est joint en annexe et fait
partie intégrante du
document unilatéral.
Il s’appuie, pour l’essentiel, sur les catégories professionnelles qui avaient été identifiées
dans l’accord relatif au Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) et aux autres mesures
accompagnant le projet de réorganisation de Canon France du 17 décembre 2013.
1.2 CRITERES D'ORDRE DES
LICENCIEMENTS
Concernant les critères et dans le silence des Conventions Collectives
des Industries
métallurgiques, il sera tenu compte des critères prévus à l'article
L.1233-5 du Code du
travail.
Les critères proposés seraient les suivants (l'ordre d'énumération n'est
pas considéré comme
préférentiel):
- charges de famille, -
ancienneté, - situation des salariés qui présentent des caractéristiques sociales
rendant leur
réinsertion professionnelle particulièrement difficile (notamment
personnes
handicapées, salariés âgés),
- qualités professionnelles déterminées par référence aux appréciations portées lors de l'Entretien Annuel d'Evaluation.
•
Charges de famille
Salarié(e) marié(e) ou pacsés |
1 point |
Salarié(e) célibataire, veuf(ve),
divorcé(e) ou séparé(e) |
2 points |
Salarié(e) marié(e) ou équivalent avec
1 enfant* |
3 points |
Salarié(e) marié(e) ou équivalent avec
2 enfants* |
4 points |
Salarié(e) marié(e) ou équivalent avec
3 enfants et plus* |
5 points |
Salarié(e) célibataire, veuf(ve),
divorcé(e) ou séparé(e) avec 1 enfant* |
4 points |
Salarié(e) célibataire(e), veuf(ve),
divorcé(e) ou séparé(e) avec 2 enfants* |
6 points |
Salarié(e) célibataire(e), veuf(ve),
divorcé(e) ou séparé(e) avec 3 enfants*
et plus |
8 points |
* enfants à charge fiscalement et à naître déclaré
•
Ancienneté au sein de Canon France
0 an à <5 ans |
5 points |
= 5 ans à < 10 ans |
10 points |
= 10 ans à < 15 ans |
15 points |
= 15 ans à < 20 ans |
20 points |
= 20 ans à < 25 ans |
25 points |
= 25 ans à < 30 ans |
30 points |
= ou > à 30 ans |
35 points |
• Salarié
handicapé (RQTH)
Salarié ayant un handicap < à 10 % |
5 points |
Salarié ayant un handicap compris entre 10 % et 30% |
10 points |
Salarié ayant un handicap compris entre 31 % et 50% |
15 points |
Salarié ayant un handicap > à 50 % |
20 points |
• Age des salariés
20 ans à < 30 ans |
5 points |
= 30 ans < 40 ans |
10 points |
= 40 ans < 45 ans |
15 points |
= 45 ans < 50 ans |
20 points |
= 50 ans < 55 ans |
25 points |
= ou > à 55 ans |
30 points |
• Qualités professionnelles
Les qualités professionnelles sont déterminées par référence aux
appréciations portées lors de
l'Entretien Annuel d'Evaluation (moyenne des 3 années précédentes, à
savoir les années 2012,
2013 et 2014, évaluations données en 2013, 2014 et 2015).
La note 5 |
40 points |
La note 4 |
35 points |
La note 3 |
20 points |
La note 2 |
5 points |
La note 1 |
0 point |
Lorsque le salarié n'a été apprécié qu'une année, le nombre de points
déterminés par sa note
est pris une seule fois.
Lorsque le salarié n'a été apprécié que deux années, le nombre de points
déterminés par ses
deux appréciations est divisé par deux.
Dans le cas d'absence d'évaluation, le nombre de points attribué
correspondra à la note 3, soit
20 points.
La situation des salariés au regard de ces différents critères sera
appréciée à la date de fin des
consultations menées au titre du présent projet de réorganisation.
Les éléments personnels pris en compte seront ceux que les salariés auront déclarés
sur le formulaire envoyé par la Direction, dûment documentés par le salarié. A défaut de
retourner ce formulaire, les éléments personnels pris en compte seront ceux que la
Direction aura en sa possession.
Ces critères d'ordre seront appliqués pour désigner les salariés dont le
licenciement contraint
devrait être envisagé.
Ils n'auront pas vocation à s'appliquer dès lors
qu'un poste supprimé est le seul de la catégorie professionnelle à
laquelle appartient
le salarié dont le licenciement est envisagé ou encore dès lors que toute une catégorie professionnelle est amenée à disparaître dans le cadre du présent projet.
En cas d'égalité de points entre deux salariés, le critère des qualités
professionnelles permettra
de départager des salariés dont le licenciement est envisagé, en cas de
nouvelle égalité l’ancienneté, puis l’âge du salarié.
II.
MESURES DESTINEES A LIMITER LE NOMBRE DES LICENCIEMENTS CONTRAINTS
La Direction souhaite privilégier les mesures qui
permettent d'éviter des
licenciements contraints. Pour atteindre cet objectif, un plan de
départs volontaires constituera
un préalable à l'application des mesures d'accompagnement.
La société CANON France souhaite favoriser et simplifier la réalisation
des projets
professionnels et/ou personnels susceptibles d'être manifestés par ses
salariés dans les
conditions définies ci-après.
La société CANON France entend mettre en place cette mesure dans le but
de :
- Permettre de substituer des salariés porteurs de projets
professionnels et/ou personnels aux salariés dont l'application des critères d'ordre des licenciements
conduirait à leur licenciement ; - Offrir aux salariés volontaires l'opportunité de réaliser leur projet
professionnel et/ou personnel dans les meilleures conditions.
La société CANON France, compte tenu de ses impératifs de bon
fonctionnement et de son désir
de se prémunir contre les départs trop nombreux ayant un effet contraire
à l'objet du projet, entend soumettre les demandes de départs
volontaires à certaines
conditions.
Cellule
volontariat
Une Cellule volontariat sera mise en place pour aider les salariés à construire leur
dossier de demande de
Départ Volontaire. La prise de contact pourra se faire de façon anonyme.
Elle sera composée du Responsables Ressources Humaines et du cabinet conseil et restera en
place pendant toute la période de volontariat définie ci-dessous.
Pour une bonne gestion du volontariat, la Cellule
volontariat sera mise en place dès le vote du Comité d'entreprise, sans attendre l’homologation par la Direccte et ce, afin de permettre aux salariés
volontaires de préparer leur
dossier dans les meilleures conditions possibles.
Concernant les départs volontaires au titre d'un projet professionnel la cellule permettra :
- D'informer les salariés du contenu des mesures ;
-
De recevoir les salariés volontaires et encadrer leur réflexion en les
conseillant dans
l'élaboration de leur projet ;
- D'aider à l'orientation professionnelle de salariés, au regard
notamment de leur parcours, de leur situation professionnelle et personnelle ;
- D'apprécier la pertinence du projet par rapport à la situation du
salarié ;
- D'assister à l'élaboration de la demande de volontariat.
Conditions générales à remplir pour bénéficier des mesures de départs
volontaires
Cette possibilité est ouverte aux salariés sous CDI, porteurs d'un
projet professionnel qui entendent quitter l'entreprise pour le concrétiser, ce qui
permettra le maintien
dans l'emploi d'un salarié dont le poste est supprimé.
D'une manière générale, sont éligibles à cette mesure les salariés
candidats au départ
volontaire (étant précisé que des conditions spécifiques seront par
ailleurs définies ci-après selon les cas de figure) :
- Occupant un poste supprimé par le projet de réorganisation ou faisant partie
d’une catégorie professionnelle impactée et dont le
départ permettra le reclassement d'un salarié dont le poste est supprimé et,
- Répondant aux conditions pour un départ à la retraite ou un congé de fin de carrière ou, - Ayant un projet de création d'entreprise (en ce inclus un projet auto
entrepreneur, ....)
pouvant justifier d'une inscription au registre du commerce et des
sociétés, au répertoire
des métiers, ou pouvant justifier de tout autre justificatif attestant
de la réalité du projet
ou,
- pouvant justifier de la conclusion d'un contrat de travail à durée
indéterminée ou d'une promesse d'embauche à durée indéterminée ou d'un
contrat à durée déterminée d'au moins 6 mois ou, - Ayant un projet de formation longue permettant sa reconversion ou
l'obtention d'un
diplôme validé par l'Etat Français. Cette formation devra être validée
par la mission emploi et présentée par cette dernière en commission de
suivi.
Dans
tous les cas, le volontariat ne doit pas être motivé par des
considérations autres que la mise en oeuvre d'un projet personnel ou
professionnel tel que défini ci-dessus. En tout état de cause, il ne pourra être retenu plus de volontaires que de postes supprimés.
Période
de volontariat
Sous réserve de l’homologation du présent accord par la Direccte, la
période de
volontariat débutera à compter de la date d’affichage de la décision de la
Direccte et prendra fin le 31 mars 2017.
Procédure de demande de départ volontaire :
Tel que rappelé ci-dessus, les salariés intéressés par un départ
volontaire pourront
demander l'assistance de la Cellule volontariat afin de leur permettre de définir leur
projet, la viabilité du projet et de formaliser leur demande auprès de la Direction.
Les demandes de départs effectuées dans ce cadre sont assujetties aux
conditions
suivantes:
- Une demande écrite et motivée effectuée auprès de la Direction des
Ressources Humaines, doit être adressée par courrier recommandé avec
accusé de réception avant la fin de la période de volontariat définie ci-dessus.
Cette demande écrite devra être accompagnée des pièces justificatives ; - Eventuellement, organisation d'un entretien avec la Direction des
Ressources
Humaines ; - La demande sera ensuite examinée par la Direction des Ressources
Humaines au vu des éléments fournis par le candidat
au départ.
Délai et conditions d'acceptation ou de refus du volontariat par la
Direction
La décision d'autorisation ou de refus de la Direction des Ressources
Humaines
interviendra dans les 15 jours suivant la fin de la
période de volontariat.
La Société Canon France, par l'intermédiaire de la Direction des
Ressources Humaines, se
réserve le droit de refuser toute demande de départ volontaire de tout
salarié, même s'il
remplit les conditions d'éligibilité à cette mesure :
- compte tenu des impératifs de bon fonctionnement du service auquel
est rattaché le
salarié si le départ de ce dernier devait gravement désorganiser le
service ou pour se prémunir contre les départs trop nombreux ayant un effet
contraire à l'objet du présent Plan de Sauvegarde de l'Emploi,
- En cas d'impossibilité de remplacement, en interne, du candidat au
départ,
nécessitant un recrutement externe; - Dans l'hypothèse où le nombre des départs volontaires viendrait à
excéder le nombre
des emplois supprimés.
Si un choix devait s'avérer nécessaire pour la Direction, notamment en cas de demandes
volontaires concourant à sauver le même poste ou en cas de demandes trop importantes
de départs volontaires, par souci d’objectivité priorité sera donnée aux salariés en
fonction des critères d'ordre inversés de licenciement tel qu'indiqués au présent
document unilatéral.
A. Départ à la retraite à
taux plein
Sous réserve (I) de répondre aux conditions générales d'éligibilité
définies ci-dessus, (II) d'en
faire la demande durant la période de volontariat et (III) de la
validation de la demande par la
Direction des Ressources Humaines, les salariés justifiant qu'ils
remplissent les conditions
légales de départ à la retraite pourront bénéficier, dans le cadre du
présent document unilatéral, du
triplement de la prime de départ à la retraite tel que défini
ci-dessous.
Les salariés quittant l'entreprise dans ces conditions, ne bénéficieront
pas des mesures et indemnités prévues au III du présent document unilatéral (mesures d'accompagnement).
Bénéficiaires :
Peuvent adhérer à cette mesure les salariés de Canon France SAS qui
rempliraient les conditions de départ à la retraite à taux plein à la date du 30 juin
2017. Ce délai pourra être repoussé au 31.12.2017 dans les situations
exceptionnelles. Celles-ci seront alors évoquées en commission de suivi.
Amégements au système indemnitaire conventionnel
Les Avenants du 21 juin 2010 aux Conventions Collectives de la
Métallurgie régissent le
système indemnitaire de départ à la retraite applicable aux salariés
Canon France SAS.
Au regard du nombre limité de salariés non cadres il est décidé de leur appliquer, à titre exceptionnel la grille des cadres qui est plus favorable..
Cadres et non cadres |
Ancienneté |
Nombre de mois |
1 an |
0 |
2 à 4 |
0,5 |
5 à 9 |
1 |
10à 19 |
2 |
20 à 29 |
3 |
30 à 34 |
4 |
35 à 39 |
5 |
40 et + |
6 |
La valeur du mois est le montant de salaire mensuel brut moyen constaté
au cours des 12
derniers mois précédant la date de départ.
Le salaire brut de référence moyen mensuel prendra en compte les éléments suivants :
- Salaire de base brut sur 12 ou sur 13,5 mois selon le mode de rémunération du collaborateur ;
- Prime d'ancienneté sur 12 mois ;
- Eléments variables de la rémunération (primes variables techniques, bonus et éventuel bonus garantis, commissions et éventuelles commissions garanties) ;
- La régularisation sur le minimum conventionnel garanti au prorata temporis sur la période de référence ;
- Heures supplémentaires et majorées ;
- Avantages en nature lié au véhicule
- Réintégration sur indemnité véhicule au prorata temporis sur la période de référence
- Prime de transport
Proratisation à l'intérieur d'une classe d'ancienneté du nombre de
mois
Le système indemnitaire conventionnel prévoit, par exemple, qu'une
personne ayant 29 ans
d'ancienneté soit assimilée à 20 ans d'ancienneté et bénéficie donc de 3
mois.
La
proratisation se traduirait par une indemnité égale à 3 mois + (9/10) de
mois soit 3,9 mois.
Triplement du montant proratisé
Le montant tel qu'il résulte de la proratisation ci-dessus est triplé.
Dans l'exemple précédent, le montant de l'indemnité de départ en
retraite serait donc de
3,9 mois x 3 = 11,7 mois d'indemnités.
En tout état de cause, cette indemnité ne saurait être inférieure à un plancher de 50 000€ bruts.
Ce dispositif bénéficiera en termes de fiscalité et de cotisations
sociales des mesures légales
prévues dans ce cadre.
Formalisation du départ
La volonté du collaborateur de partir à la retraite emporte rupture
d'un commun accord du
contrat de travail du collaborateur concerné et sera formalisée par la
signature d'une
convention de rupture d'un commun accord pour motif économique.
La signature par le salarié de cette convention emportera renonciation
du bénéfice des
dispositions du congé de reclassement (
III.2.B.)
En effet, le congé de reclassement n'est pas compatible avec le départ à
la retraite.
B. Congé de fin de carrière rémunéré
Les salariés quittant l'entreprise dans les conditions définies ci-après, ne bénéficieront
pas des mesures et indemnités prévues au III du présent document unilatéral (mesures
d’accompagnement).
Conditions spécifiques requises pour l'adhésion au Congé de fin de
carrière rémunéré
Sous réserve de répondre aux conditions générales d'éligibilité définies ci-dessus,
d'en faire la demande durant la période de volontariat et de la validation de la
demande par la Direction des Ressources Humaines, il est précisé que le Congé de fin
de carrière rémunéré est ouvert aux salariés de Canon France SAS remplissant
également les conditions ci-après :
- Être en activité effective à la date d’homologation du présent document
unilatéral ;
- Avoir justifié auprès de la DRH du nombre de trimestres cotisés auprès de
l'Assurance Retraite de la Sécurité sociale
- Être en mesure de faire valoir ses droits à une retraite à taux plein au plus tard
le 31 décembre 2020.
- Avoir une ancienneté d'au minimum 10 ans au sein de Canon France S.A.S au
31 décembre 2017;
La durée du congé de fin de carrière rémunéré ne pourra pas excéder trois ans.
Les bénéficiaires du congé de fin de carrière rémunéré s'engagent à faire liquider leur
retraite de base Sécurité Sociale dès l'obtention de leur droit à la retraite à taux plein du
régime général de la Sécurité Sociale.
De même, les bénéficiaires du congé s'engagent, s'ils réunissent les conditions légales requises pour obtenir une retraite par anticipation conformément aux dispositions légales en vigueur à demander le bénéfice de ces dispositions dès qu'ils en ont la possibilité.
Un éventuel allongement de la durée de cotisation requise, serait, dans la limite d’un trimestre, sans incidence sur le bénéfice de la présente mesure.
Durant le congé de fin de carrière rémunéré, le salaire du salarié sera maintenu à hauteur de 75% du salaire brut moyen mensuel précédant la date de suspension de son activité.
Le salaire brut de référence moyen mensuel prendra en compte les éléments suivants :
- Salaire de base brut sur 12 ou sur 13,5 mois selon le mode de rémunération du collaborateur ;
- Prime d'ancienneté sur 12 mois ;
- Eléments variables de la rémunération (primes variables techniques, bonus et éventuel bonus garantis, commissions et éventuelles commissions garanties) ;
- La régularisation sur le minimum conventionnel garanti au prorata temporis sur la période de référence ;
- Heures supplémentaires et majorées ;
- Avantages en nature lié au véhicule
- Réintégration sur indemnité véhicule au prorata temporis sur la période de référence
- Prime de transport
Si le collaborateur dispose d’un véhicule d’entreprise, le montant de son avantage en nature sur la même période de référence sera pris en compte dans le calcul de son salaire brut moyen mensuel. Dans ce cas le collaborateur devra restituer son véhicule à la date de cessation de son activité.
Si le collaborateur utilise son propre véhicule et bénéficie d’une indemnité, celle-ci sera prise en compte dans le calcul de son salaire brut moyen mensuel sur la base d’un montant brut.
Le versement des primes et des indemnités repas cessera à la date de cessation d’activité.
Le paiement du salaire dans les conditions décrites ci-dessus cessera définitivement dans les cas suivants :
La possibilité pour le collaborateur de liquider à taux plein son régime vieillesse Sécurité Sociale à l'âge normal ou par anticipation conformément à la réglementation,
La reprise même partielle d'une activité professionnelle rémunérée,
L'atteinte du terme de la durée du dispositif de 3 ans
Le décès du collaborateur.
Formalisation du congé
Ce congé sera formalisé par la signature d’un avenant au contrat de travail précisant notamment que :
- La prestation de travail est suspendue pendant la durée du congé
- Le bénéficiaire conserve le statut de salarié, toutefois en l’absence de travail effectif durant la période de congé, il n’y aura pas lieu à acquisition des congés,
RTT, congé d’ancienneté, et ne bénéficiera pas de congés pour évènements
familiaux.
- Le salarié sera électeur mais non éligible dans le cadre des élections
professionnelles.
La signature par le salarié de cet avenant emportera renonciation du bénéfice des
dispositions du congé de reclassement telles que prévues au présent document
unilatéral et engagement du salarié de faire valoir sa retraite taux plein dès qu’il en a la
possibilité. Tel que rappelé ci-dessous cet avenant aura une durée maximum de trois
ans et prendra en tout état de cause fin, au plus tard, au 31 janvier 2020.
Fin du congé
En contrepartie du maintien de sa rémunération dans les conditions définies dans le présent document unilatéral pendant la suspension de son contrat de travail, il est expressément convenu que le salarié qui souscrit au congé de fin de carrière prendra l’initiative de son départ à la retraite à la date de fin prévue de son congé. Son contrat de travail sera alors rompu à son initiative pour lui permettre de bénéficier de sa retraite taux plein.
Lors de son départ à la retraite, l’intéressé perçoit alors une indemnité légale de départ en retraite conforme à la convention collective de la Métallurgie, à savoir :
- 0,5 mois après 2 ans ;
- 1 mois après 5 ans ;
- 2 mois après 10 ans ;
- 3 mois après 20 ans ;
- 4 mois après 30 ans ;
- 5 mois après 35 ans ;
- 6 mois après 40 ans.
Le salaire de référence servant au calcul de l'indemnité de départ à la retraite est le même que celui servant au calcul de l'indemnité de licenciement
La couverture sociale
Afin de garantir au bénéficiaire la continuité de la protection sociale dont il aurait
bénéficié dans la poursuite de son activité, l'entreprise prendra à sa charge l’ensemble
des cotisations patronales sur une base à 100% du salaire de base brut mensuel de
référence et des cotisations salariales sur le différentiel entre la base soumise à 75% et
celle à 100%.
Autrement dit :
- En matière de prévoyance : Canon France SAS prend en charge les cotisations
pour faire en sorte que les droits à la prévoyance soient les mêmes si le
collaborateur avait été maintenu dans son poste ;
- En matière de frais de santé : il n’y aura aucun impact pour le collaborateur, la
couverture (les droits au remboursement de frais de santé) n’étant pas liée au
montant de la rémunération.
Clause de révision spécifique des dispositions relatives au congé de fin
de carrière rémunéré
En cas d'évolutions législatives, réglementaires ou conventionnelles ayant des
incidences sur l'application du présent congé de fin de carrière, la Direction envisagera
une éventuelle adaptation.
En particulier, dans l'hypothèse où de nouvelles dispositions législatives ou réglementaires ou un accord de branche étendu viendrait à modifier le régime de retraite dans des conditions faisant obstacle à l'une des dispositions du présent congé de fin de carrière ou imposant une modification de celui-ci afin notamment de
préserver l'équilibre des coûts et engagements de l'entreprise et de gérer au mieux la fin de carrière pour le salarié.
C.
Départs dans le cadre d'un projet professionnel individuel
Sous réserve (i) de répondre aux
conditions générales d'éligibilité
définies ci-dessus, (ii) d'en faire la demande durant la période de
volontariat et (iii) de la validation de la demande par la Direction
des Ressources Humaines, sont éligibles à cette mesure les salariés
candidats au départ volontaire :
- Ayant un projet de création d'entreprise (en ce inclus un projet auto entrepreneur…) pouvant justifier d'une
inscription au registre du commerce et des sociétés, au répertoire des
métiers, ou pouvant justifier de tout autre document attestant de la
réalité du projet ou ;
- Pouvant justifier de la conclusion d'un contrat de travail à durée
indéterminée ou d'une promesse d'embauche à durée indéterminée ou d'un
contrat à durée déterminée d'au moins 6 mois ou ;
- Ayant un projet de formation longue (plus de 300 heures) permettant sa reconversion ou
l'obtention d'un diplôme homologué par l'Etat.
Un salarié demandant à bénéficier d'un départ pour réaliser un projet
professionnel individuel ne doit pas être en situation de faire valoir
ses droits à retraite taux plein dans les six mois suivants le terme de
son contrat de travail.
Dans l’hypothèse où deux (ou plus) salariés procèderaient ensemble à la création /
reprise d’une même entreprise, les mesures y afférentes au titre du présent document
unilatéral seraient attribuées distinctement à chacun des salariés concernés, dans les
conditions d’attribution prévues par ce document unilatéral.
Compensation financière du volontariat dans le cadre d'un projet
professionnel individuel
Le salarié dont le départ volontaire aura été validé, bénéficiera de l'ensemble des
mesures ci-après définies y compris le congé de reclassement (voir ci-après,
chapitre III, mesures d’accompagnement) et notamment, selon les raisons du
départ volontaire (outre l'indemnité de licenciement et l'indemnité supra légale) :
• Aides à la formation (pour tout type de
projet de volontariat professionnel si une aide à la formation est justifiée)
• Aide à la formation qualifiante ou reconversion professionnelle
(pour tout type de projet de volontariat professionnel si une formation longue est
justifiée) • Aides à l'obtention du permis de conduire (pour tout type de projet
de volontariat professionnel si l'obtention du permis est justifiée)
• Indemnité de reclassement rapide
(sous réserve de renoncer au congé de reclassement) • Aide à la création ou reprise d'entreprise (uniquement en cas de
projet de création d'entreprise)
• Aide à la mobilité géographique (pour tout type de projet de
volontariat professionnel nécessitant une mobilité).
Formalisation du départ
La volonté du collaborateur de partir dans le cadre d'un projet
professionnel emporte rupture d'un commun accord du contrat de travail
du collaborateur concerné et sera formalisée par la signature d'une
convention de rupture d'un commun accord pour motif économique.
Ainsi, aucun autre mode de rupture (démission, rupture conventionnelle, etc.) ne pourra
donner lieu à l’application du dispositif de départ volontaire.
Concernant les salariés volontaires qui ont trouvé un CDI devant débuter avant la clôture
du processus de volontariat, une suspension provisoire de leur contrat de travail sera étudiée par la DRH. Sur demande de la Direccte, cette possibilité sera présentée pour
information au Comité d’Entreprise lors de la séance de vote du CE sur le projet
GENERATION.
Cette suspension provisoire, si elle est acceptée, sera formalisée par la signature d’un
avenant au contrat de travail. La suspension sera applicable jusqu’à la décision de la
Société concernant les suites données au projet de volontariat du salarié.
En cas de réponse favorable à son projet de volontariat, le salarié sera informé par courrier recommandé AR et il lui sera adressé, avec ce courrier, un projet de
convention de rupture d’un commun accord pour motif économique.
Le salarié s’engage à signer la convention de rupture d’un commun accord pour motif économique et de la retourner par courrier recommandé AR dans un délai de 8 jours
calendaires à compter de sa réception. Il bénéficiera alors de toutes les mesures du
présent document unilatéral prévu à ce titre.
Sous réserve que la convention de rupture d’un commun accord pour motif économique
soit signée dans le délai susvisé, la Société accepte que la période de suspension ne
soit pas décomptée de l’ancienneté du Salarié.
A défaut de signature dans ce délai, le Salarié sera réputé avoir refusé la convention de
rupture d’un commun accord.
Dans une telle hypothèse, il s’engage alors à revenir travailler immédiatement au sein
de la Société et ce, au plus tard, à l’issue du délai de 8 jours calendaires susvisé. A
défaut, une procédure de licenciement disciplinaire pourra être engagée par la Société pour abandon de poste.
En cas de réponse défavorable à son projet de volontariat, le salarié sera informé par courrier recommandé AR. Le salarié aura alors le choix entre réintégrer
immédiatement son poste dans le cadre de son contrat de travail ou présenter
sa démission par courrier recommandé AR. Sa réintégration ou sa démission
devra intervenir au plus tard dans un délai de 8 jours calendaires à compter de
la réception du courrier recommandé AR de la Société.
En cas de réintégration, le salarié réintégrera son poste actuel, ce qui marquera la fin de
la suspension de son contrat de travail. Son salaire lui sera de nouveau versé aux
conditions et échéances habituelles.
En cas de démission et sous réserve que le salarié ait adressé son courrier recommandé AR dans le délai de 8 jours susvisé, il pourra demander à ne pas effectuer son préavis,
qui ne lui sera dès lors par payé.
A défaut de réintégration ou de démission dans le délai de 8 jours susvisé, une procédure
de licenciement disciplinaire pourra être engagée par la Société pour abandon de poste.
.
III. MESURES
D'ACCOMPAGNEMENT
Le présent document unilatéral répond aux dispositions des articles L.1233-61
et suivants du Code du travail.
Il a pour ambition de traiter chaque situation individuelle par la mise
en place d'un dispositif d'accompagnement offrant à chaque salarié la
possibilité de poursuivre une activité professionnelle, que celle-ci
soit interne ou externe au Groupe Canon.
Les mesures d'accompagnement social auront pour objectifs d'éviter ou
de limiter le nombre des licenciements envisagés ou, à défaut, de
favoriser le reclassement externe des salariés qui ne peuvent ou ne
souhaitent être reclassés au sein du Groupe Canon.
Les dispositions visent à donner la priorité à l'emploi, en prévoyant
l'accompagnement de chaque salarié avec pour objectif qu'une solution
d'emploi personnalisée lui soit proposée.
Ces mesures seront applicables aux salariés bénéficiant d'un contrat de
travail à durée indéterminée et faisant l'objet d'un licenciement pour
motif économique dans le cadre du projet de réorganisation.
Elles ne seront pas applicables, notamment, aux démissions, aux
ruptures conventionnelles, aux départs volontaires à la retraite ou en congé de fin de carrière, aux licenciements pour motif personnel ou disciplinaire,
aux salariés dont le départ a été notifié en dehors du présent projet
et qui sont en cours de préavis, ainsi qu'aux salariés non permanents
(CDD, intérimaires, stagiaires...).
Les dispositions de même nature et/ou ayant le même objet ne se cumuleront pas. Les
mesures prévues dans le dispositif d'accompagnement social ne s'appliqueront qu'une
seule fois par bénéficiaire. Dans le cas où les deux conjoints sont concernés par le projet,
les mesures d'accompagnement pourront se cumuler, à l’exception des aides liées au
déménagement.
La nature sociale et fiscale des différentes indemnités versées dans le cadre de
l'exécution des mesures d'accompagnement social dépendra des dispositions légales et
réglementaires en vigueur au moment de leur versement (cf. tableau en annexe 4).
III.1
MOBILITE INTERNE - MESURES D'AIDE EN FAVEUR DU RECLASSEMENT
INTERNE
Le reclassement interne, préalable à tout licenciement, se définit
comme étant la possibilité d'identifier au sein du Groupe Canon en
France ou au sein de l'ensemble des sociétés du Groupe Canon, un poste
de travail de nature à permettre d'éviter un licenciement pour motif
économique.
Dans le respect de ses obligations légales, la Direction des Ressources
Humaines centralisera toutes les offres de postes proposées sur les
différents sites du Groupe Canon. Cette liste fera l'objet d'une mise à
jour régulière et figure en Annexe 2.
De même, les postes créés dans le cadre du présent projet figurent en Annexe 3.
A l'issue de la période de volontariat, la Direction des Ressources Humaines recevra
chaque salarié concerné par le présent document unilatéral afin de lui expliquer les
termes de ce dernier, les mesures d'accompagnement proposées et d'identifier avec
lui le ou les postes de reclassement disponibles au sein du Groupe et les formations
associées si besoin.
La procédure de modification des contrats de travail
Tel que rappelé ci-dessus, le projet de réorganisation aurait également un impact sur
deux postes dont les contrats de travail seraient modifiés. Il serait ainsi proposé aux 2
titulaires des postes actuels de Responsables Grands Comptes (Direction Commerciale
Retail) une modification de leur contrat de travail pour évoluer vers le poste de Compte
Clés.
Pour ces deux salariés la proposition de modification serait la suivante :
- A l’issue de la période de volontariat, chaque salarié recevra par RAR une lettre
l’informant de la modification envisagée avec un projet d’avenant à son contrat
de travail ;
- Conformément à l’article L. 1222-6 du Code du travail, le salarié sera informé qu’il dispose d’un délai d’un mois à compter de la réception de ce courrier pour
faire connaître sa position, le défaut de réponse valant acceptation implicite de
la modification envisagée ;
- En cas de refus et une fois le délai d’un mois arrivé à expiration, l’employeur
mettra en œuvre la procédure de licenciement pour motif économique.
A.
Identification des postes de reclassement interne
Postes ouverts au reclassement
:
La Direction des Ressources Humaines de la société Canon France
demandera régulièrement à chaque entité de lui adresser un état de
l'ensemble des postes ouverts au reclassement.
Ces postes seront précisément identifiés en annexe au projet de PSE
laquelle mentionnera, pour chaque poste :
- L'intitulé du poste,
- L'employeur, - La classification conventionnelle (quand elle existe),
- Le lieu de travail, - Le temps de travail,
- La fourchette de rémunération,
- Le statut (quand il existe),
- La nature du contrat,
- La langue de travail
.
Parmi ces postes et conformément aux informations délivrées dans la Note économique, la société Canon France SAS procèdera à la création d'un certain
nombre de postes, évalué à ce jour à 5 postes dont la liste détaillée par catégorie,
métier et secteur est également jointe en annexe au présent document unilatéral.
Périmètre du reclassement interne
Ce recensement des postes ouverts
au reclassement sera fait au niveau
du Groupe Canon, parmi ses filiales en France comme à l'étranger, sous
réserve que la législation applicable localement n'empêche pas l'emploi
de salariés étrangers (des procédures particulières de proposition de
reclassement seront mises en œuvre en ce qui concerne les postes de
travail basés à l'étranger).
A ce jour, les sociétés concernées dans le périmètre du Groupe Canon
sont les suivants :
France :
Canon France SAS
CFBS
3H Distribution Bureautique Rhénane Hauts de France Bureautique
Ile de France Bureautique Partenaire Bureautique Pays de Loire Bureautique
Canon Research Center Canon Bretagne
Océ Print Logic Technologies*
Axis
Iris France
EUROPE :
- Canon Europe Ltd. Royaume-Uni / Londres
- Canon Europa N.V. Pays-Bas / Amstelveen
- Canon (UK) Ltd. Royaume-Uni / Surrey
- Canon (IRL) Business Equipment Ltd. Irlande / Dublin
- Canon Deutschland GmbH Allemagne
- Canon Italia S.p.A. Italie / Milan
- Canon Nederland N.V. Pays-Bas / Amstelveen
- Canon Belgium N.V./S.A. Belgique/Bruxelles
- Canon Luxembourg S.A. Luxembourg/Luxembourg
- Canon Austria GmbH Autriche / Vienne
- Canon CEE GmbH Autriche / Vienne
- Canon (Schweiz) A.G. Suisse/Zurich
- Canon Hungaria/Budapest
- Canon Polska Sp.z.o.o. Pologne / Varsovie
- Canon CZ spol S.R.O. Canon République tchèque /Prague
- Canon Slovakia s.r.o. Slovaquie / Bratislava Mars 00 12 Slovaquie
- Canon Danmark A/S Danemark / Copenhague Li Canon Canon Norge AS
Norvège / Oslo
- Canon Svenska AB Suède / Stockholm
- Canon Oy Finlande / Helsinki
- Canon ADRIA trgovina d.o.o. Slovénie / Ljubljana
- Canon Bulgaria EOOD Bulgarie / Sofia
- Canon Croatia d.o.o Croatie/Zagreb
- Canon Ukraine LLC Ukraine/Kiev
- Canon Ru LLC Russie / Moscou
- Canon Espana S.A. Espagne / Madrid
- Canon Portugal S.A. Portugal
- Canon Eurasia A.S. Turquie / Istanbul
- Milestone Systems A/S Danemark/Copenhague
- DataFlight Europe a/s Danemark/ Alleroed
- IRIS Group SA Belgique/Louvain la Neuve
- Océ Printing Systems GmbH & Co. KG POING Germany
- Océ Technologie BV Pays-Bas / Venlo
MOYEN-ORIENT / AFRIQUE
- Canon Middle East FZ-LLC E.A.U. / Dubaï
- Canon Emirates LLC E.A.U. Dubaï
- Canon Office Imaging Solutions (Doha) LLC Qatar/Doha
- Canon South Africa Pty. Ltd. Afrique du Sud / Johannesburg
- Canon Kenya Limited Kenya / Nairobi
Autre zone d'implantation CANON Hors EMEA
Asie, Amérique et Japon
Il est précisé que, dans certains de ces pays, hors Union Européenne,
la législation applicable en matière d'emploi de travailleurs immigrés pourrait faire
obstacle au reclassement de salariés français.
B. Procédure de
reclassement
B.1 Reclassement interne au sein du Groupe Canon en France
métropolitaine
Modalités de proposition des postes ouverts au reclassement interne
au sein du Groupe en France métropolitaine
Etape 1 : Courrier d'invitation Al'issue des procédures relatives à la mise en œuvre du présent dispositif et du
terme de la période de volontariat, puis après l'application des critères d'ordre, une
lettre personnalisée sera adressée par RAR ou remise en main propre contre
décharge aux salariés visés par les critères, en vue de leur expliquer la situation,
de leur proposer un entretien et dans la mesure du possible, de leur communiquer,
d'ores et déjà, les postes éventuellement identifiés ainsi que la liste des postes
disponibles dans le Groupe en France correspondant aux qualifications des salariés
concernés.
Il sera mentionné, dans la
mesure du possible, pour chaque poste identifié :
- la nature du contrat
- la dénomination sociale de la société
d'accueil,
- l'intitulé du poste proposé, - le lieu de travail,
- la catégorie, la classification et le coefficient du poste,
- La période d'adaptation,
- les conditions de rémunération,
- la durée du travail.
Dans ce même courrier d'invitation et en application de l'article L.1233-4-1 et D. 1233-
2-1 du Code du travail, s’agissant des reclassements internes hors du territoire
national, les salariés seront informés de la possibilité de recevoir des offres de
reclassement hors du territoire national.
Le salarié disposera alors d'un délai de 7 jours ouvrables à compter de la réception de
la proposition de l'employeur pour formuler par écrit (par lettre RAR ou remise en main
propre contre décharge à la Direction des Ressources Humaines) sa demande de
recevoir ces offres à l’international, en précisant, le cas échéant, les restrictions éventuelles quant aux caractéristiques des emplois offerts, notamment en matière de
rémunération, de localisation, de durée du travail, langue de travail, ainsi que toute autre
information de nature à favoriser son reclassement.
L'absence de réponse vaudra refus.
Etape 2 : Entretien individuel Un entretien sera ensuite organisé, dans un délai de 15 jours calendaires à compter
de l'envoi du courrier d'invitation, avec un responsable des Ressources Humaines
afin d'expliquer à chaque salarié concerné les mesures du dispositif (dont les
modalités du congé de reclassement) et de revoir ensemble les postes de
reclassement identifiés qui lui auront éventuellement été communiqués dans le
courrier d'invitation, voire d'identifier d'autres postes de reclassement au sein du
Groupe Canon.
A l’issue de cet entretien, la DRH indiquera à l’intéressé qu’il recevra la liste des
postes diffusés au sein de la branche Métallurgie correspondant à sa qualification.
En cas de proposition de poste à l’étranger, la proposition inclura au moins le nom
de l’employeur, la localisation du poste, l’intitulé du poste, la rémunération, la nature
du contrat de travail et la langue de travail. .
A l'issue de cet entretien, le salarié disposera d'un délai de 8 jours
calendaires pour manifester son intérêt pour l'un ou plusieurs de ces postes.
Un ou plusieurs entretiens pourront être organisés, le cas échéant,
avec la Direction des Ressources Humaines de l'entité d'accueil
concernée.
Le salarié peut alors :
- Décider de décliner toute proposition. Dans ce cas, il devra le confirmer
par écrit (courrier RAR ou remis en main propre à la Direction des
Ressources Humaines).
- Faire connaitre son intérêt pour un ou plusieurs postes, il entre alors
dans le processus de candidature
- Ne pas répondre aux propositions de postes. Dans ce cas, à défaut de
réponse dans ce délai de 8 jours calendaires, et sauf cas de force
majeure dûment justifié, le salarié sera réputé avoir refusé la ou les
propositions.
Quel que soit le choix du salarié, l’entreprise recherchera dans un second temps des
propositions de postes de reclassement interne dans une catégorie similaire ou
inférieure.
Il est précisé que si la candidature du salarié n'est pas retenue, il
en sera informé dans les meilleurs délais par la Direction des
Ressources Humaines qui tentera alors d'identifier d'autres postes de
reclassement.
Si la candidature est retenue au vu, notamment, de l’évaluation de ses compétences et
des efforts de formation qui seraient nécessaires, le salarié sera informé par écrit par la
Direction des Ressources Humaines.
Rappelons que le même poste peut être proposé à plusieurs salariés menacés de
licenciement.
Ainsi, en cas de pluralité de candidatures sur un même poste de reclassement, le poste
sera par priorité attribué au salarié dont le profil correspond le mieux au poste au regard
de la qualification, de l’expérience, des compétences et des diplômes nécessaires.
Etape 3 : Offre ferme de reclassement La Direction des Ressources Humaines fera parvenir au salarié dans
les 8 jours calendaires suivant l'envoi de la lettre l'informant que sa
candidature est retenue, par courrier RAR ou par une remise en main
propre contre décharge, une offre écrite ferme de reclassement.
Le salarié disposera alors d'un délai de 15 jours calendaires (à
compter de la date de première présentation de la lettre envoyée avec
AR ou de sa remise en main propre contre décharge) pour se prononcer. Pour favoriser la réussite en cas
d’acceptation, des mesures de formation sont prévues à l’article 3.1.3.3. A
défaut de réponse dans ce délai, et sauf cas de force majeure dûment
justifié, le salarié sera réputé l'avoir refusée.
Etape 4 : Sort du contrat de travail en cas de reclassement en
France
En cas de reclassement au sein de la société Canon France SAS, il
sera procédé à la signature d'un avenant au contrat de travail qui ne
deviendra définitif qu'à l'issue de la période d'adaptation, si cette
dernière est concluante (voir ci-après). Le salarié conservera son ancienneté. Aucune
indemnité de rupture ni de préavis ne sera versée au salarié.
En cas de reclassement dans une autre société du Groupe Canon en
France, il sera procédé à la signature d'une convention tripartite de
détachement temporaire entre la société Canon France, la société
d'accueil du Groupe Canon et le salarié concerné. Cette convention
tripartite de détachement temporaire vaudra rupture du contrat de
travail avec Canon France SAS à l'issue de la période d'adaptation, si
celle-ci est concluante. La convention contiendra en annexe le contrat
de travail avec la société d'accueil.
A l'issue de la période d'adaptation et si cette dernière est
concluante pour le salarié (voir ci-après), le contrat de travail avec
Canon France SAS sera ainsi automatiquement rompu et un nouveau contrat
de travail définitif sera alors signé avec la société d'accueil qui
reprendra l'ancienneté acquise par le salarié au sein du Groupe Canon à
la date du transfert.
Aucune indemnité de rupture ne sera versée au salarié. Cependant, ce
dernier pourra bénéficier des aides prévues au titre de la mobilité
professionnelle et géographique décrites ci-dessous.
Maintien temporaire de la rémunération : 1. Mutation Rappel : « Accord national du 12 juin 1987 sur les
problèmes généraux de l'emploi. Article 29 « Mutation »
Lorsqu'une entreprise a procédé à des mutations internes en vue de
diminuer le nombre des salariés compris dans un licenciement collectif
pour raisons économiques et qu'il n'aura pas été possible d'éviter un
déclassement, l'employeur assurera au salarié déclassé le maintien de
son salaire antérieur pendant une durée égale à celle du préavis qui
lui serait applicable en cas de licenciement (1) et au minimum pendant
:
- deux mois pour les salariés ayant plus
de deux ans d'ancienneté le jour où la mutation prend effet ;
- trois mois pour les salariés ayant plus de trois ans d'ancienneté le
jour où la mutation prend effet ;
- quatre mois pour les salariés ayant plus de cinq ans d'ancienneté le
jour où la mutation prend effet ;
- cinq mois pour les salariés ayant plus de dix ans d'ancienneté le
jour où la mutation prend effet.
L’entreprise Canon France SAS complète ce dispositif par les mesures ci-après :
6 mois pour les salariés ayant plus de 15 ans d’ancienneté le jour où la
mutation prend effet.
Pendant cette période les avantages liés au contrat de travail de
l'intéressé lui resteront acquis.
Lorsque les mutations porteront sur le personnel mensuel, les
entreprises s'efforceront d'en assurer le reclassement dans des
fonctions relevant du même avenant à la convention collective
territoriale ; en cas d'impossibilité, elles lui en maintiendront les
avantages lorsque la mutation aura été effectuée dans l'établissement
lui-même ou dans l'un quelconque des établissements de l'entreprise.
(1) La durée du préavis prise en considération est celle prévue par
la convention collective ou par la loi lorsque celle-ci prévoit un
préavis de plus longue durée. »
2. Indemnité temporaire dégressive rappel : «Accord national du 12
juin 1987 sur les problèmes généraux de l'emploi. Article 30 «
Indemnité temporaire dégressive».
Si le déclassement entraîne pour l'intéressé une réduction de salaire
d'au moins 5% et s'il compte au moins un an d'ancienneté dans
l'entreprise, il percevra, après expiration du délai prévu à l'article
29 du présent accord et pendant les huit mois suivants, une indemnité
temporaire dégressive. Si l'employeur a conclu avec le Fonds national
de l'emploi une convention assurant aux salariés déclassés le bénéfice
des allocations temporaires dégressives prévues par l'article L322-4 du
code du travail, les allocations temporaires visées au titre de la
convention passée avec le Fonds national de l'emploi se substituent aux
indemnités temporaires dégressives instituées par le présent article.
L'indemnité temporaire dégressive est calculée, pour chacun des huit
mois suivant l'expiration du délai fixé par l'article 29 du présent accord pendant
lequel le salaire antérieur est intégralement maintenu, selon les
pourcentages ci-dessous de la différence entre l'ancien et le nouveau
salaire :
- pour les deux premiers mois suivants :
80 p. 100 ;
- pour les troisième et quatrième mois suivants : 60 p. 100 ;
- pour les cinquième et sixième mois
suivants : 40 p. 100 ; - pour les septième et huitième mois suivants : 20 p. 100.
Le salaire horaire ancien est égal à la moyenne, base trente-neuf
heures, primes incluses, des salaires des trois derniers mois
précédant le déclassement.
L'indemnité dégressive supporte, s'il y a lieu, les
majorations pour heures supplémentaires au même titre que les salaires.
Ces dispositions conventionnelles ne pourront pas conduire à un
maintien temporaire de la rémunération au titre des articles 29 et 30
précités qui soient inférieurs aux montants calculés selon les modalités de l'article
III.2.G.
Par ailleurs, pour les salariés Ingénieurs ou Cadres il sera fait application des
nouvelles dispositions de l’accord national sur l’emploi dans la métallurgie signé le
26 septembre 2016 : en cas de déclassement d’Ingénieurs ou Cadres, droit à maintien de salaire pendant trois mois dans les conditions d éfinies dans le présent
document unilatéral.
3. Mesures d'aides au reclassement interne au sein du Groupe en France
métropolitaine
a) Voyage de reconnaissance
Dans le délai de 15 jours à compter de la réception de l'offre ferme de
reclassement, si le poste ne se trouve pas dans la même zone
géographique, c'est-à-dire si le nouveau lieu de travail se trouve à
plus de 70 kms de son ancien lieu de travail (en fonction des
informations données par le site Mappy.fr) hors Ile de France, le
salarié pourra effectuer un voyage de reconnaissance en vue d’un éventuel déménagement (visite du site,
écoles, hébergement, etc.) dans la région d'accueil, accompagné de son
conjoint (partenaire, concubin(e) ou pacsé(e)).
En accord avec la Direction des Ressources Humaines, le salarié
effectuera ce déplacement selon les procédures applicables aux
déplacements professionnels.
Les frais engagés à l'occasion de ce voyage de reconnaissance seront pris en charge
par l'entreprise sur production des justificatifs selon les règles et barèmes en vigueur
dans la société Canon France concernant les remboursements de frais. Il sera accordé au salarié qui en exprime la demande un congé supplémentaire de 1 jour ouvré.
Ce congé est octroyé pour chacune des deux premières offres fermes de
reclassement.
b) Période d'adaptation
En cas de reclassement interne (que ce soit au sein de Canon France SAS ou de toute
autre société du Groupe Canon), le salarié disposera d'une période d'adaptation de 5
mois. Cette période débute à compter de la prise de poste. A cet effet il sera
accompagné par un référent sur toute la période.
Elle devra permettre au salarié de confirmer sa décision de
collaboration et de parfaire, le cas échéant, son adaptation au poste.
Le salarié aura jusqu'au terme de la période d'adaptation pour revenir sur sa décision d'accepter le poste proposé et devra
en informer la Direction des Ressources Humaines par écrit (par lettre
recommandée avec accusé de réception ou par lettre remise en main
propre contre décharge). Il devra alors continuer son activité pendant encore au moins 15 jours calendaires avant de cesser de travailler sur le poste de reclassement.
En cas de rétractation au cours de la période d'adaptation, une recherche d’un autre
poste de reclassement sera lancée. Si son reclassement interne sur un autre poste
n'était pas possible, le salarié concerné serait alors licencié pour motif économique ; il
serait éligible aux mesures de reclassement externes contenues dans le présent document unilatéral. Dans l’attente de son reclassement ou de son licenciement pour
motif économique, le salarié concerné réintégrerait le poste qu’il occupait avant ou un
emploi similaire ou, à défaut, il serait mis en dispense d’activité rémunérée sur la base
de la rémunération qui était la sienne avant la période d’adaptation.
Il est précisé que la/les périodes d'adaptation est/sont d'une durée de 5 mois quel
que soit le nombre de postes de reclassement acceptés. Ce délai est toutefois
interrompu entre deux périodes d’adaptation. Ainsi, en cas de rétractation au cours
de la période d'adaptation, si le salarié était reclassé sur un autre poste, il
bénéficierait, dans le cadre de ce second reclassement, d'une nouvelle période
d'adaptation (égale à la durée initiale de 5 mois diminuée du temps d'activité effectif
sur le premier poste de reclassement).
Les absences supérieures à 5 jours ouvrés consécutifs donnent lieu à un report équivalent du terme de la période d’adaptation, celle-ci ne pouvant en aucun cas
excéder 6 mois au total.
A l'issue de la période d'adaptation • L'avenant au contrat de travail deviendra définitif en cas de
reclassement au sein de Canon France SAS ;
• En cas de reclassement dans une autre société du Groupe Canon, le
salarié et la
société d'accueil signeront le contrat de travail définitif avec
reprise de l'ancienneté (le contrat de travail avec Canon France
prenant automatiquement fin à l'issue de la
période d'adaptation, tel que cela sera rappelé dans la convention
tripartite). • Un bilan d'intégration sera réalisé par un représentant de la
Direction des Ressources Humaines, et communiqué à la Commission de
suivi.
c) Aides à la mobilité géographique On entend par mobilité géographique le changement de lieu d'affectation
professionnelle de plus de 70 kms impliquant une modification du lieu
de résidence. La région parisienne (région Ile de France) est
considérée comme constituant un seul lieu de travail
(75-77-78-91-92-93-94-95).
Les mesures d'accompagnement mises en place seront destinées à
favoriser au maximum la mobilité géographique et professionnelle
interne en France afin d'éviter ou de limiter des licenciements.
Elles prendront en compte la situation individuelle et familiale des
personnes concernées.
Sauf clause particulière, le bénéfice de ces aides sera subordonné à
une demande du salarié formulée auprès de la Direction des Ressources
Humaines dans le mois suivant la fin de la période d'adaptation, sous
réserve que cette période soit validée.
Le salarié pourra bénéficier de ces aides dès lors que le reclassement
interne impliquera un changement de résidence principale, c'est-à-dire
si le nouveau lieu de travail se trouve à plus de 70 kilomètres de son
ancien lieu de travail (en fonction des informations données par le
site Mappy.fr) hors région Ile de France.
Les mesures suivantes seront alors appliquées, étant précisé que les
versements concernant le déménagement n'interviendraient qu'au terme de
la période d'adaptation précitée.
• Indemnité d'hébergement temporaire à l'hôtel et frais de voyage Les frais d'hôtel et de repas seront remboursés au salarié selon le barème en vigueur
au sein de Canon France SAS pendant la période d'adaptation ainsi que les frais de
voyage selon les dispositions conventionnelles, dans la limite de 5 aller/retour par mois
(les frais d'hôtel/repas ne seront pas pris en charge pendant les périodes de retour au
domicile). Cette prise en charge peut bénéficier indifféremment soit au salarié lui-même
soit à son conjoint.
• Prime de mutation
Le collaborateur percevra, à l'issue de la période d'adaptation, si
celle-ci est concluante, c'est-à-dire à la date d'entrée en vigueur
définitive de l'avenant au contrat de travail ou à la date de signature
du nouveau contrat de travail, une prime unique d'un montant de 8 100
euros bruts.
• Déménagement Les frais liés au déménagement du mobilier et au transfert des
personnes seront pris en charge par Canon France SAS à 100% sur la base
de la procédure en vigueur au sein de Canon France SAS.
• Assistance à la vente et la recherche de logement
Dans le cadre des prestations « MobiliPass » et si le collaborateur
le souhaite, le prestataire 1% logement pourra proposer dans le cadre d'un
service de « relocation » Assistance Mobilité intégrale
Accession/Location son aide à la vente et à la recherche de logement du
salarié concerné par la recherche de logement.
• Aide au conjoint Dans l'hypothèse où le conjoint serait amené à quitter involontairement son emploi
du fait de la mutation d'un salarié Canon France suite à la suppression de son poste,
le conjoint du collaborateur pourra bénéficier, s'il le souhaite, d'une convention «
d'outplacement » personnalisée avec le cabinet de reclassement sélectionné dans le
cadre du dispositif, pendant une durée de 9 mois. Cette période de 9 mois débute à
la rupture du contrat de travail du conjoint avec son précédent employeur. En cas de
reclassement à l’étranger, le conjoint pourra bénéficier, pendant la même durée, de
l’assistance d’un cabinet de reclassement local choisi par l’employeur.
• Prime de réinstallation Il sera versé au collaborateur, qui aura déménagé, une prime de réinstallation
équivalente à 4,5 mois de salaire brut. L'indemnité de réinstallation sera majorée de
15% par personne attachée au foyer fiscal du collaborateur. Le montant de la prime de
réinstallation sera majoré de 20% dans le cadre d'une mutation de la province vers Paris
ou la région Ile de France composée des départements suivants :75-77-78-91-92-93-94-
95.
La prime de réinstallation, majorations incluses, sera plafonnée à 17 000 euros
bruts.
Cette prime sera versée à l'issue de la période d'adaptation, sous réserve qu'elle soit
concluante, et sur présentation du justificatif, par le salarié, de son nouveau contrat de
bail (ou du contrat d'achat ou promesse d'achat ou acte définitif de propriété).
Toutefois, le salarié pourra demander une avance afin de financer le dépôt de garantie
de son nouveau logement (le cas échéant), sur la base de la présentation du contrat de
bail mentionnant ledit dépôt. Cette avance sera alors déduite de la prime de réinstallation
finale.
.
B.2 Reclassement interne au sein du Groupe à l'étranger
La liste des pays où le Groupe est implanté a été rappelée
ci-dessus. Il est précisé que dans certains de ces pays, hors Union
Européenne, la législation applicable en matière d'emploi de
travailleurs immigrés pourrait faire obstacle au reclassement de
salariés français.
a) Modalités de proposition des postes ouverts au reclassement
interne au sein du Groupe à l'étranger:
S'il a demandé à recevoir des offres hors du territoire national et si
l'offre de reclassement concerne ainsi un poste à l'étranger, le
salarié disposera alors d'un délai d'un mois (à compter de la date de
première présentation de la lettre envoyée avec AR ou de sa remise en
main propre contre décharge) pour accepter ou refuser l'offre ferme de
reclassement à l'étranger dans les mêmes conditions que celles décrites
au titre du reclassement interne en France métropolitaine.
b) Voyage de reconnaissance Les modalités de déplacements seront définies selon la localisation du
pays du poste concerné (EMEA, hors EMEA**) et en conformité avec le
politique européen ou mondiale déplacement professionnel applicable au
sein du Groupe Canon. (**Europe, Moyen-Orient (Middle East) et
Afrique).
c) Période d'adaptation En cas de mobilité dans une autre société du Groupe Canon à l'étranger,
les conditions suivantes s'appliqueront :
• Une période d'adaptation d'une durée de 5 mois à compter de la prise
du poste,
• Signature d'une convention tripartite de détachement temporaire
contenant en annexe le contrat de travail,
• Si la période d'adaptation est concluante du point de vue du salarié,
le contrat de travail sera signé entre les parties. Le contrat de
travail avec Canon France SAS prendra automatiquement fin.
• Si la période d'adaptation n'est pas concluante, le salarié pourra mettre fin
au détachement en informant la DRH par courrier recommandé avec accusé de
réception. Il bénéficiera alors des mesures du présent document unilatéral. Il devra
néanmoins continuer son activité pendant encore au moins 15 jours calendaires
avant de cesser de travailler sur le poste de reclassement.
d) Aide à la mobilité géographique Les mesures d'accompagnement mises en place seront destinées à
favoriser au maximum la mobilité géographique et professionnelle
interne à l'étranger afin d'éviter ou de limiter des licenciements.
Elles prendront en compte la situation individuelle et familiale des
personnes concernées.
Sauf clause particulière, le bénéfice de ces
aides sera subordonné à une demande du salarié formulée auprès de la
Direction des Ressources Humaines dans le mois suivant la fin de la
période d'adaptation, sous réserve que celle-ci soit « validée ».
Le salarié pourra bénéficier de ces aides dès lors que le reclassement
interne impliquera un changement de résidence principale, c'est-à-dire
si le nouveau lieu de travail se trouve dans un pays autre que la
France.
Les mesures suivantes seront alors appliquées, étant précisé que les
versements concernant le déménagement n'interviendraient qu'au terme de
la période d'adaptation précitée.
• Indemnité d'hébergement temporaire à l'hôtel et frais de voyage
Les frais d'hôtel et de repas seront remboursés au salarié selon le barème en vigueur
au sein de du Groupe Canon pendant une période de 8 mois maximum à compter de
la prise de fonction, ainsi que les frais de voyage selon les dispositions
conventionnelles, dans la limite de 3 aller/retour par mois (les frais d'hôtel/repas ne
seront pas pris en charge pendant les périodes de retour au domicile). Ces
aller/retour sont pris en charge soit pour le voyage du salarié lui-même, soit pour
celui de son conjoint.
• Prime de mutation
Le collaborateur percevra, à l'issue de la période d'adaptation, si
celle-ci est concluante, c'est-à-dire lors de la signature du nouveau
contrat de travail, une prime unique d'un montant de 10 500 euros
bruts.
• Déménagement Les frais liés au déménagement du mobilier et au transfert des
personnes seront pris en charge par Canon France à 100% sur la base de
la procédure en vigueur au sein de Canon France.
• Prime de réinstallation
Il sera versé au collaborateur, qui aura déménagé, une prime de réinstallation
équivalente à 4,5 mois de salaire calculée sur la moyenne des salaires perçus les
12 derniers mois précédents la date de sa nouvelle prise de fonction. La prime de
réinstallation sera majorée de 15% par personne attachée au foyer fiscal du salarié.
La prime de réinstallation, majorations incluses, sera plafonnée à 18000 euros
bruts.
Cette prime sera versée à l'issue de la période adaptation, sous réserve qu'elle soit
concluante, et sur présentation du justificatif, par le salarié, de son nouveau contrat
de bail (ou du contrat d'achat ou promesse d'achat ou acte définitif de propriété).
B.3 Actions de mise à niveau,
d'adaptation au poste par le biais de
la formation
La société Canon France SAS se déclare désireuse de mettre en place
des actions de formation afin de favoriser la mobilité professionnelle
interne. Ces mesures sont notamment destinées à assurer l'adaptabilité
des salariés à leur poste de travail dans la perspective d'un éventuel
reclassement interne.
Afin de favoriser l'intégration de chaque salarié dans ses nouvelles
fonctions et augmenter les chances de reclassement, la Direction
proposera les mesures de formation/adaptation qui apparaîtront
nécessaires au titre du reclassement interne (en sont exclues les
formations longues ou qualifiantes).
La justification et le choix du type de formation seront validés, en accord avec la
Société d'accueil, par la Direction des Ressources Humaines de la société Canon
France SAS soit avant la prise des nouvelles fonctions, soit dans les deux mois qui
suivent le début de la période d’adaptation.
La mise en place d’une formation pendant la période d’adaptation nécessitant
l’absence du salarié peut reporter le terme de cette période de 15 jours calendaires
maximum. En tout état de cause, le report ne saurait être supérieur à la durée de
l’absence du salarié pour le besoin de ladite formation.
III.2. MOBILITE EXTERNE - MESURES EN FAVEUR DU RECLASSEMENT EXTERNE
Dans le respect des Conventions Collectives des Industries
métallurgiques, il est fait appel à la commission territoriale de
l'emploi pour étudier les possibilités de reclassement dans le cadre
des industries de métaux. La liste éventuellement remise par la
commission sera communiquée aux salariés menacés de licenciement.
A. Mise en place d'une cellule d'accompagnement des démarches de
recherche d'emploi sous l'égide d'un cabinet de reclassement
L'objectif sera de confier cette cellule à un cabinet qui bénéficie
d'une forte expérience dans ce domaine, d'une très bonne connaissance
des bassins d'emploi locaux, et qui aura pour principaux objectifs :
- La formation aux techniques de recherche d'emploi
- La réalisation de bilans individuels - L'accompagnement et la dynamisation de la recherche
- La prospection du marché de l'emploi - L'aide à la réalisation de projets professionnels individuels ou
collectifs des salariés.
Ce dispositif sera nommé ci-après « Mission emploi ».
Cette Mission Emploi accompagnera chaque collaborateur entrant dans le
dispositif pour une durée de 12 mois maximum. Compte tenu de la moyenne d’âge observée sur le
périmètre des postes concernés, cette durée est exceptionnellement portée à 15 mois
pour les salariés de 55 ans et plus.
De plus, pour les éventuelles situations subies particulièrement difficiles, un à deux
rendez-vous complémentaires pourront être proposés par le cabinet au-delà de cette
période après échanges en commission de suivi.
La Mission emploi rendra compte régulièrement à la Direction et à la
Commission de suivi (définie ci-après) de l'évolution des démarches de
reclassement.
Les moyens nécessaires aux reclassements seront mis à disposition des
salariés par le cabinet retenu.
La Mission emploi assurera également :
• une fonction d'accueil, d'information et d'appui au salarié dans ses
démarches, • le suivi individualisé et régulier du salarié, • les contacts avec le Pôle Emploi, l'Apec, les commissions territoriales, la chambre de commerce, les
administrations locales.
Plusieurs solutions non cumulatives sont possibles :
a) Recherche d'un emploi salarié
La Mission accompagnera le salarié jusqu’à ce que ce-dernier se voie proposer au
moins deux Offres Valables de
Reclassement ou OVR, sauf lorsque la première OVR aura donné lieu à
concrétisation du projet. Par concrétisation on entend la signature
d’un contrat de travail avec un nouvel employeur.
Une OVR est définie comme une proposition d'embauche écrite pour un emploi, de
type CDI ou CDD de six mois ou plus, pour une qualification équivalente et si possible
dans le métier ou les compétences du salarié, avec un niveau de rémunération
correspondant au marché du bassin d'emploi ciblé ou et une garantie de maintien
de 75 % du salaire annuel brut de référence ; le lieu de travail étant situé dans un
rayon maximum de 70 kms de son ancien lieu de travail, ou correspondant à 2 heures
de transport aller/retour.
Tout salarié qui rencontrerait un échec dans son projet professionnel
avant la fin de sa période d'essai, pourra bénéficier du support de la
Mission emploi pour la durée restante de mise en place. La Mission
emploi n'aurait toutefois pas l'obligation de lui trouver une nouvelle
solution professionnelle, cet engagement ayant été préalablement
respecté.
b) Décision de création/reprise d'activité
La Mission emploi accompagnera le porteur de projet jusqu'à sa
concrétisation et l'obtention d'un extrait Kbis, inscription au
répertoire des Métiers ou de tout autre document justificatif.
c) Choix d'une formation longue qualifiante et/ou de
reconversion
La Mission emploi s'assurera d'une part, de la cohérence du choix du
candidat par rapport à sa formation initiale, et d'autre part, de la
possibilité de reclassement.
d) Concrétisation d'un projet personnel
La Mission emploi validera avec le candidat qu'il a bien analysé tous
les paramètres de sa situation.
La réussite de la démarche de reclassement repose sur un engagement
fort de chaque salarié et sur une attitude active de sa part dans le
cadre de l'aboutissement de son projet.
Chaque salarié s'engagera à respecter la charte bi-partite signée avec le cabinet
de reclassement externe. Si un salarié devait adopter une attitude faisant obstacle à son reclassement (refus non motivé de se rendre à un entretien d'embauche,
interrompre sans raison une formation, refuser ou ne pas se présenter aux les
entretiens avec les consultants du cabinet de reclassement externe, interruption
des recherches d’emploi...) et ne mettrait pas de ce fait la Mission emploi en mesure
de remplir son engagement à son égard, cela dégagerait la Mission emploi de
l'engagement de reclassement et le salarié s'exposerait à une décision de rupture de
son congé de reclassement.
La charte précitée sera transmise à la commission de suivi.
B. Le congé de reclassement
La société Canon France s'engage à financer toutes les actions
nécessaires exposées ci-dessous (frais de fonctionnement de la Mission emploi, les honoraires
des prestataires extérieurs choisis pour les entretiens, bilans de compétences etc.,
les actions de formation y compris les frais de déplacement nécessaires et
l’indemnité du congé de reclassement).
Pendant le congé de reclassement, les salariés bénéficiaires
se consacreront à temps complet aux démarches de
bilan/formation/recherche d'emploi, en bénéficiant des aides au reclassement.
Les salariés devront s'engager à suivre les actions de formation et/ou
de validation des acquis de l'expérience (VAE) ainsi que les prestations de
la Mission emploi concernant l'accompagnement des démarches de
recherche d'emploi telles qu'elles auront été définies dans le document (Charte)
qu'ils auront signé.
Ils devront se présenter aux convocations et mener une démarche active et constante
de recherche d'emploi sauf en cas de force majeure.
Ils doivent s'engager à ne pas avoir une double activité rémunérée
pendant le congé et à prévenir la mission emploi en cas d’interruption des démarches due à une
maladie ou un accident.
(I) Principe, objectif et durée du congé de reclassement
Le congé de reclassement a pour objectif de faciliter le reclassement
externe par l'accès aux prestations de la Mission emploi relatives aux
démarches de recherche d'emploi et un accès possible, en cas de
besoin, à des actions de formation ou de validation des acquis de
l'expérience si celles-ci doivent faciliter le reclassement.
Une documentation relative à sa mise en place sera adressée à chaque
salarié concerné par le projet de suppression de postes, à l'issue de la
procédure de consultation, notamment lors de l'entretien qui sera
organisé par la Direction des Ressources Humaines.
Le congé de reclassement sera proposé dans le cadre de la notification du licenciement
pour motif économique des salariés qui, en dépit des recherches entreprises au sein du
Groupe Canon, ne pourraient faire l'objet d'un reclassement interne .
Le salarié disposera d'un délai de 8 jours à partir de la date de la
notification (date de première présentation de la lettre de
licenciement par les services postaux), pour faire connaître sa
décision d'acceptation ou de refus du congé de reclassement.
La durée du congé de reclassement sera de 12 mois.
Le congé de
reclassement inclut le préavis conventionnel ou légal.
(II) Mise en place du congé de reclassement pour chaque salarié
En cas d'acceptation du congé de reclassement, le salarié
bénéficiera d'un entretien d'évaluation et d'orientation par la mission emploi afin de définir
ensemble un projet professionnel de reclassement. A l'issue de cet entretien, la mission
emploi remettra à l'employeur ainsi qu'au salarié concerné, un
pré-document précisant la situation du salarié vis-à-vis de la
définition de son projet de reclassement (le contenu et la durée des
actions nécessaires en vue de favoriser le reclassement, ainsi que les
étapes possibles de leur mise en œuvre).
Si l'entretien d'évaluation ne permettait pas de définir un projet de
reclassement, la mission emploi informerait le salarié de la possibilité de bénéficier
du bilan de compétences réalisé par un organisme agréé.
Compte tenu de ces informations écrites et transmises par la mission
emploi, la société Canon France précisera par écrit au salarié :
- le terme du congé de reclassement,
- les prestations de la mission emploi dont il pourra bénéficier,
- et selon les cas, la nature précise des actions de formations ou de
validation des acquis, ainsi que le nom des organismes prestataires de ces actions
- l'obligation faite au salarié de donner suite aux convocations qui
lui seront adressées par la mission emploi - la rémunération du salarié pendant la période du congé de
reclassement excédant le préavis - les engagements du salarié pendant le congé et les conditions de
rupture de celui-ci.
Les premiers entretiens d'orientation devront avoir lieu au plus tard
dans les 3 semaines qui suivent la notification de licenciement.
Le salarié disposera d'un délai de 8 jours à partir de la date de
présentation du document précité pour accepter par signature les modalités de mise en
œuvre de son congé de reclassement.
Si au terme de ce délai, ce document n'était pas signé par le salarié, la société Canon
France notifierait à celui-ci, par lettre recommandée avec accusé de réception, la prise
d’acte du refus de son congé de reclassement.
(III) Diverses prestations offertes dans le cadre du congé de
reclassement
a) Bilan de compétences
A l'issue de l'entretien d'évaluation et d'orientation devant permettre
de définir un projet professionnel de reclassement, le salarié, s'il le souhaite,
pourra bénéficier d'un bilan de compétences.
Ce bilan aura pour objet de l'aider à déterminer et à approfondir son
projet professionnel de reclassement, de prévoir, en tant que de
besoin, les actions de formation nécessaires à la réalisation de ce
projet ainsi que celles lui permettant de faire valider les acquis de
son expérience.
b) Actions de formation et de validation des acquis
La Société Canon France s'engage à prendre en charge le coût des stages
de formation réalisés pendant le congé de reclassement, permettant de
déboucher sur un emploi identifié, dans les meilleures conditions, pour
le salarié et pour l'entreprise d'accueil.
Les actions de formation tiendront compte des aptitudes et des
compétences des personnes à reclasser ainsi que des caractéristiques des emplois
ciblés.
Les stages de formation devront être validés par la Mission emploi,
tant dans le contenu que dans la durée.
Tous les salariés pourront bénéficier du dispositif de la validation
des acquis de l'expérience, et cela en fonction des règles en vigueur dans ce
domaine.
Le contenu en sera défini avec l'intéressé et éventuellement avec le
nouvel employeur.
Dans la mesure du possible, ces actions seront engagées le plus en
amont du changement d'orientation.
Il pourra aussi s'agir d'actions de formation d'adaptation dans la
mesure où le reclassement pourrait nécessiter des actions de formation
permettant de donner au salarié les plus grandes chances de réussite dans sa nouvelle activité
professionnelle.
Il s'agira d'actions le plus souvent de courte durée et très
spécialisées dont le contenu sera défini avec l'intéressé et le nouvel
employeur.
A ce titre, la société Canon France financera ces formations dans le
cadre d'une enveloppe globale budgétaire individuelle de 5 000 euros HT.
Ce budget global comprend les frais pédagogiques de formation et frais annexes
(déplacement, hébergement et restauration).
Le règlement sera effectué par la société Canon France directement
auprès des organismes de formation selon les indications fournies par la mission
emploi.
Le choix et les formalités d'inscription relatifs à ces formations
devront s'effectuer au plus tard dans les 12 mois suivants la date de départ effectif du
salarié (dernier jour physique et travaillé dans l'entreprise).
c) Formation qualifiante
Pour les salariés qui décideraient d'engager un projet de reconversion
professionnelle ou de formation qualifiante, le budget serait porté de
5 000 euros HT à 15 000 euros HT.
Ce budget global comprend les frais pédagogiques de formation y compris les frais
annexes (déplacement, hébergement et restauration).
La formation qualifiante permet la reconversion ou l'obtention d'un
diplôme validé par l'Etat Français ou un autre Etat membre de l’Union Européenne.
Cette formation devra être validée par la mission emploi et présentée
par cette dernière en commission de suivi ;
Pour que l'aide soit accordée, le salarié devra :
• Avoir fait pré-valider son besoin de formation par la Mission emploi, selon le cas ; • Justifier de son inscription à la formation.
Les coûts d'inscription seront pris en charge directement par Canon
France sur facture libellée au nom de la société ou l'institut de
formation.
Le choix et les formalités d'inscription devront s'effectuer au plus
tard dans les 12 mois suivants la date de départ effectif du salarié (dernier jour
physique et travaillé dans l'entreprise)
d) Aide à l'obtention du permis de conduire
Les salariés non titulaires du permis de conduire B (voiture) pourront
bénéficier d'une participation de la société en vue de son obtention, à
hauteur de 50 % des frais engagés, dans la limite de 1700 euros TTC.
Cette mesure est également valable pour d’autre types de permis dès lors que l’obtention
dudit permis est nécessaire à l’accomplissement du projet professionnel.
La présente indemnisation fera l'objet d'un versement en deux fois, 50%
lors de l'inscription (facture détaillée justifiant le paiement) et 50%
lors de l'obtention du permis de conduire (photocopie du permis).
Cette aide est subordonnée à la production du justificatif de
l'inscription auprés d’un centre de formation de conduite au plus tard dans le mois suivant
la prise de poste.
(IV) Rémunération
Pendant la partie du congé de reclassement correspondant à la durée
du préavis conventionnel de licenciement, le salarié percevra
l'intégralité de sa rémunération.
A l'issue de cette période, et jusqu'au terme du congé de reclassement,
le salarié bénéficiera d'une allocation égale à 70% du salaire brut de
référence calculé sur la base des rémunérations (hors remboursement de
frais) des douze mois précédant la notification du licenciement sans
pouvoir être inférieure à 85% du SMIC.
Le salaire brut de référence moyen mensuel prendra en compte les éléments suivants :
- Salaire de base brut sur 12 ou sur 13,5 mois selon le mode de rémunération du
collaborateur ;
- Prime d'ancienneté sur 12 mois ;
- Eléments variables de la rémunération (primes variables techniques, bonus et éventuel bonus garantis, commissions et éventuelles commissions garanties) ;
- La régularisation sur le minimum conventionnel garanti au prorata temporis sur
la période de référence ;
- Heures supplémentaires et majorées ;
- Avantages en nature lié au véhicule
- Réintégration sur indemnité véhicule au prorata temporis sur la période de
référence
- Prime de transport.
Un bulletin de salaire précisant le montant et les modalités de calcul
de l'allocation sera remis en fin de mois à chaque salarié.
Cette allocation sera soumise aux cotisations sociales éventuellement applicables à la
date de paiement. A ce jour, la partie n’excédant pas 65% est seulement soumise à la
CSG et de la CRDS ainsi qu’aux cotisations de couverture complémentaire frais de santé et prévoyance.
(V) Protection sociale Pendant la durée du congé de reclassement, les salariés conservent
la qualité d'assuré social et bénéficient des prestations en nature et
en espèces y compris pour les accidents du travail survenus dans le
cadre des actions du congé de reclassement.
(VI) Congés payés et matériels
Il est rappelé que la période de congé de reclassement excédant la
durée théorique du préavis n'est pas assimilée à du temps de travail
effectif, dès lors cette période :
- ne donne pas droit à congés payés,
ni à JRTT, congés ancienneté et autres congés conventionnels ou légaux
;
- doit donner lieu à restitution des matériels et équipements (notamment
véhicules d'entreprise pour ceux des salariés qui en sont bénéficiaires,
matériel informatique, téléphone…).
(VII) Terme du congé de reclassement Durant le congé de reclassement, le salarié qui trouve un nouvel
emploi, ou crée sa propre entreprise, en informe dans les 48 heures la Société
par lettre recommandée avec accusé de réception précisant la date à laquelle prend effet
son embauche ou sa création d'entreprise.
Cette lettre doit être adressée à l'employeur avant l'embauche. La date
de présentation de cette lettre fixe la fin du congé de reclassement.
En tout état de cause, la rupture du contrat de travail interviendra,
au plus tard, à la fin du congé de reclassement.
Le salarié recevra un certificat de travail comprenant sa date d'entrée
dans l'entreprise et sa date de sortie qui correspond à celle de la
rupture du contrat de travail.
L'ancienneté et l'âge pris en compte pour le calcul de l'indemnité
conventionnelle (ou légale) de licenciement seront celles constatées à
la date de fin du préavis fixé par les Conventions Collectives de la
métallurgie. Il est rappelé que la période du congé de reclassement qui
excède le préavis n'est pas prise en compte pour le calcul de
l'indemnité légale ou conventionnelle de licenciement.
Sauf motif légitime, les salariés ne suivant pas les actions de formation et/ou de validation des acquis de l'expérience ou ne se présentant pas aux convocations de la Mission emploi, seront considérés comme ayant renoncé au bénéfice du congé de reclassement.
La procédure suivante sera mise en œuvre après avoir, lors d'un
entretien, sensibilisé l'intéressé aux risques encourus :
- mise en demeure par lettre recommandée avec accusé de réception
d'effectuer les actions ou de répondre aux convocations ;
- si le salarié ne donnait pas suite à cette mise en demeure dans le
délai fixé, il recevrait une notification de la fin du congé de reclassement par
lettre
recommandée avec accusé de réception. Si le préavis n'était pas arrivé
à son
terme, le contrat se poursuivrait jusqu'à l'échéance normale du
préavis.
(VIII) Cas d'interruption du congé
La salariée en état de grossesse sera autorisée à suspendre son congé
de reclassement lorsque celui-ci ne sera pas terminé au moment où elle
bénéficiera de son congé de maternité.
A l'expiration de son congé
maternité, elle bénéficiera à nouveau du congé de reclassement pour une
période correspondant à la durée totale du congé diminuée de la
fraction de ce congé utilisée avant le congé de maternité. Il en sera
de même pour le congé d'adoption et le congé de paternité et congé
d'accueil de l'enfant.
En cas de reclassement avant le terme du congé, le salarié devra
notifier à la Société par écrit, en précisant la date à laquelle
prendra effet son nouvel emploi. Il perdra le bénéfice de l'allocation de congé de reclassement dès que
son nouveau contrat de travail prendra effet.
C. Indemnité de reclassement rapide
Les salariés qui retrouveront rapidement un emploi bénéficieront
d'une indemnité de reclassement rapide aux
conditions suivantes :
Le bénéfice de cette indemnité sera ouvert dès lors que le salarié
acceptera un reclassement externe sous forme d'une embauche en contrat
à durée indéterminée ou en contrat à durée déterminée d'au moins 6 mois
(sur présentation du contrat de travail) et ce, avant la fin de son
congé de reclassement.
Il en sera de même pour les situations de création/reprise
d'entreprise.
Le versement sera également conditionné à la réalisation d'une période
de 6 mois d'activité dans le cadre du contrat signé, au sein de la
nouvelle entreprise. Si à la fin de cette période, le contrat n'est pas
renouvelé ou rompu, le salarié pourra bénéficier à nouveau de l’accompagnement de la Mission emploi. Toutefois, il ne pourra plus réintégrer le congé de reclassement ni prétendre à l’allocation du congé de reclassement.
Dans le cas où le salarié retrouve un second emploi sous forme d’une embauche en CDI
ou CDD d’au moins 6 mois (sur présentation du contrat de travail) et ce avant la fin
initialement prévue de son congé de reclassement, il pourra à nouveau prétendre à l’indemnité de reclassement rapide. Celle-ci sera calculée à compter de la date de début
du premier contrat signé jusqu’à la date de fin théorique du congé de reclassement non
effectué.
Le montant de cette indemnité équivaudra à 100% de la totalité de l'allocation
compensatrice nette restant due au titre de la période du congé de reclassement non
effectuée.
Le salarié devra en faire la demande par écrit au Responsable
Ressources Humaines dont il dépendait, sur justificatif de la
concrétisation d'une embauche, telle que précisée ci-dessus.
Cette indemnité n'est pas due :
• en cas de reclassement interne ;
• en cas de retraite taux plein ;
• en cas de départ volontaire dans le cadre du dispositif Canon France
SAS de congé de fin de carrière.
De plus, il est précisé que l'indemnité sera accordée sous réserve que
l'intéressé produise les justificatifs appropriés.
Sauf l'exception prévue ci-dessus, cette indemnité ne
sera versée qu'une seule fois par salarié.
D. Aide
à la création ou à la reprise d'activité
Certains salariés peuvent avoir pour projet professionnel, la
création de leur propre activité.
Dans cette démarche, ils seront aidés techniquement par la Mission
emploi au reclassement externe et percevront une aide financière de la
société Canon France SAS.
Cette aide viendra en complément des mesures auxquelles ils pourront
prétendre dans le cadre de la rupture de contrat de travail pour motif
économique.
L'aide technique apportée au salarié sera précédée d'un bilan
d'aptitude individuel pour valider le potentiel et les motivations
nécessaires à ce projet.
Puis, sera réalisée l'étude de viabilité du projet, portant sur :
• Son analyse économique et financière (étude de marché, montage
financier et juridique),
• Sa formalisation (rédaction détaillée du projet),
• L'aide à la mise en place des premières démarches de création.
Le prestataire sélectionné pour l'aide au reclassement externe sera
chargé par la Société Canon de mobiliser les aides destinées à
accompagner le salarié dans sa démarche.
De plus, la Mission emploi sera chargée d'assurer le suivi du dossier
pendant une durée maximale d'un an à compter de la validation du projet.
A ce titre, la société Canon France s'engage à verser une aide de 10
000 euros bruts.
Pour bénéficier de cette aide, le salarié devra remplir les conditions
ci-dessous :
• Validation de son projet par la Mission emploi (en cas de décision
négative, la société Canon France prendra la décision finale après avis
consultatif de la Commission de suivi),
• Présentation d'un extrait Kbis prouvant son inscription au Registre
du Commerce et des Sociétés ou au Répertoire des Métiers ou auprès de
l'URSSAF en qualité de travailleur indépendant.
Sous les réserves indiquées ci-dessus, la somme sera versée au salarié
selon les conditions suivantes :
• 50% sur justification de l'inscription au registre du commerce ou au
répertoire des métiers, par présentation du K-bis correspondant, et
après validation du projet par la Mission emploi et/ou de la société
Canon France. • 50% six mois plus tard, sur présentation d'un second justificatif
établissant la réalité de l'activité de l'entreprise. Le deuxième
versement ne sera pas dû en cas de redressement ou liquidation
judiciaire ou en cas d'absence d'activité.
En outre, le salarié créant une entreprise pourra suivre une formation
spécifique auprès d'organismes compétents et habilités pour ce type de
formation. Cette formation a pour principaux objectifs de permettre au
créateur d'acquérir les connaissances de base sur la gestion et le pilotage d'entreprise, et de faciliter le dialogue avec ses futurs
partenaires. Ces actions de formation font l'objet de conventions de
formation dûment signées avec des organismes de formation agréés.
Cette formation sera financée dans les mêmes conditions que les actions de
formation précédemment définies par le présent document unilatéral.
Si plusieurs salariés Canon France SAS décident de créer leur
entreprise en s'associant (un seul extrait Kbis) : ils bénéficieront
chacun de l'indemnité prévue ci-dessus.
Les cas particuliers seront examinés lors des réunions de la Commission
de suivi. Concernant le versement de l'indemnité de reclassement rapide, il est
renvoyé au
point C.
E.
Aide à la mobilité géographique (déménagement)
Canon France SAS accordera aux salariés dont le nouvel emploi est situé
à plus de 50 kilomètres de leur domicile une aide forfaitaire de 900
euros bruts pour compenser en partie les frais occasionnés.
Cette prime sera versée à l'expiration concluante de la période d'essai.
Le salarié, qui dans le cadre de son reclassement externe, trouverait
un emploi à plus de 70 kms de son domicile, et nécessitant un
déménagement, bénéficiera de la prise en charge de celui-ci par la
société Canon France SAS.
Les frais liés au déménagement du mobilier et au transfert des
personnes seront pris en charge par Canon France SAS à 100% sur la base
de la procédure en vigueur au sein de Canon France.
Cette aide sera applicable, une seule fois, pendant une durée de 12
mois à compter de la notification du licenciement.
F.
Remboursement des frais de recherche d'emploi
La société Canon France, via l’accompagnement du cabinet conseil, prendra en
charge les frais de recherche d'emploi (repas, transport, hôtel) pour les salariés
amenés à se déplacer en France ou à l’étranger et sur la base des règles de
défraiement en vigueur au sein de Canon France. Cette prise en charge sera limitée
à quatre déplacements par trimestre et pendant la seule durée du congé de
reclassement.
G. Aide au
collaborateur et perte de salaire
Dans le cas où le collaborateur signe un contrat de travail avec un
nouvel employeur, une aide spécifique lui serait apportée dans les
conditions suivantes, si sa nouvelle rémunération annuelle brute devait
être inférieure à sa rémunération annuelle brute chez Canon France.
Calcul du différentiel entre le salaire brut moyen perçu au cours des
12 derniers mois précédant la rupture du contrat de travail et le
salaire brut du nouvel emploi :
-100 % du différentiel les six premiers mois
- 50 % du différentiel les six mois suivants
Le salaire brut moyen mensuel prendra en compte les éléments suivants :
- Salaire de base brut sur 12 ou sur 13,5 mois selon le mode de rémunération du
collaborateur ;
- Prime d'ancienneté sur 12 mois ;
- Eléments variables de la rémunération (primes variables techniques, bonus et éventuel bonus garantis, commissions et éventuelles commissions garanties) ;
- La régularisation sur le minimum conventionnel garanti au prorata temporis sur
la période de référence ;
- Heures supplémentaires et majorées ;
- Avantages en nature lié au véhicule
- Réintégration sur indemnité véhicule au prorata temporis sur la période de
référence
- Prime de transport
Sous réserve pour le salarié d'adresser son nouveau contrat de travail et chaque mois une copie de son
bulletin de paie.
Ce différentiel sera apprécié et versé au semestre.
111.3. DISPOSITIONS D'ORDRE GENERAL RELATIVES AU LICENCIEMENT
A.
Indemnité de licenciement pour motif économique
A l'occasion de la rupture pour motif économique de son contrat de
travail, le salarié percevra à l'expiration du préavis, le montant de
l'indemnité conventionnelle (ICL) prévue par la Convention Collective
pour les Ingénieurs et Cadres (qu'il soit lui-même Mensuel ou Ingénieur
et Cadre), ou bien celle prévue par le Code du Travail si celle-ci est
plus favorable. (le tableau suivant rappelle les règles de calcul de
l'indemnité de licenciement)
Le décret n° 2008-715 du 18 juillet 2008 fixe le montant de cette
indemnité : elle ne peut être inférieure à 1/5 de mois de salaire par
année d'ancienneté, auquel s'ajoutent 2/15èmes de mois par année au-delà
de 10 ans d'ancienneté.
La comparaison entre les 2 modalités de calcul (Indemnité
conventionnelle et Indemnité légale) sera systématiquement opérée, et
la solution la plus favorable sera retenue.
Au regard du nombre limité de salariés non cadres il est décidé de leur appliquer, à titre
exceptionnel la grille des cadres qui est plus favorable.
Tableau de référence servant au calcul de l’indemnité
de licenciement pour motif économique pour tout collaborateur
ANCIENNETE
(en années
entières) (**) |
AGE |
Moins de 50 ans |
De 50 ans à 55 ans |
de 55 ans à 60 ans |
60 ans |
61 ans |
62 ans |
63 ans |
64 ans
et plus |
1 |
0,2 |
0,2 |
0,2 |
0,2 |
0,19 (*) |
0,18 (*) |
0,18 (*) |
0,12 (-) |
2 |
0,4 |
0,4 |
2 |
0,4 |
0,38 (*) |
0,38 (*) |
0,32 (*) |
0,24 (*) |
3 |
0,6 |
0,6 |
2 |
0,6 |
0,57 (*) |
0,54 (*) |
0,46 (*) |
0,36 (*) |
4 |
0,8 |
0,8 |
2 |
0,8 |
0,76 (*) |
0,72 (*) |
0,64 (*) |
0,48 (*) |
5 |
1 |
3 |
6 |
1 |
0,95 (*) |
0,90 (*) |
0,80 (*) |
0,60 (*) |
6 |
1,2 |
3 |
6 |
1,2 |
1,14 (*) |
1,08 (*) |
0,96 (*) |
0,72 (*) |
7 |
1,4 |
3 |
6 |
1,4 |
1,33 (*) |
1,26 (*) |
1,12 (*) |
0,84 (*) |
8 |
2 |
3 |
6 |
2 |
1,9 |
1,8 |
1,6 |
1,2 (*) |
9 |
2,6 |
3,12 |
6 |
2,6 |
2,47 |
2,34 |
2,08 |
1,66 (*) |
10 |
3,2 |
3,84 |
6 |
3,2 |
3,04 |
2,88 |
2,56 |
1,92 (*) |
11 |
3,8 |
4,56 |
6 |
3,8 |
3,61 |
3,42 |
3,04 |
2,28 (*) |
12 |
4,4 |
5,28 |
6 |
4,4 |
4,18 |
3,96 |
3,52 |
2,64 (*) |
13 |
5 |
6 |
6,5 |
5 |
4,75 |
4,5 |
4 |
3 |
14 |
5,6 |
6,72 |
7,28 |
5,6 |
5,32 |
5,04 |
4,48 |
3,36 |
15 |
6,2 |
7,44 |
8,06 |
6,2 |
5,89 |
5,58 |
4,96 |
3,72 |
16 |
6,8 |
8,16 |
8,84 |
6,8 |
6,46 |
6,12 |
5,44 |
4,08 |
17 |
7,4 |
8,88 |
9,62 |
7,4 |
7,03 |
6,66 |
5,92 |
4,44 |
18 |
8 |
9,6 |
10,4 |
8 |
7,6 |
7,2 |
6,4 |
4,8 |
19 |
8,6 |
10,32 |
11,18 |
8,6 |
8,17 |
7,74 |
6,88 |
5,16 |
20 |
9,2 |
11,04 |
11,96 |
9,2 |
8,74 |
8,28 |
7,36 |
5,52 |
21 |
9,8 |
11,76 |
12,74 |
9,8 |
9,31 |
8,82 |
7,84 |
5,88 |
22 |
10,4 |
12,48 |
13,52 |
10,4 |
9,88 |
9,36 |
8,32 |
6,24 |
23 |
11 |
13,2 |
14,3 |
11 |
10,45 |
9,9 |
8,8 |
6,6 |
24 |
11,6 |
13,92 |
15,08 |
11,6 |
11,02 |
10,44 |
9,28 |
5,96 |
25 |
12,2 |
14,64 |
15,86 |
12,2 |
11,59 |
10,96 |
9,76 |
7,32 |
26 |
12,8 |
15,36 |
15,64 |
12,8 |
12,16 |
10,52 |
10,24 |
7,68 |
27 |
13,4 |
16,08 |
17,42 |
13,4 |
12,73 |
12,06 |
10,72 |
8,04 |
28 |
14 |
16,8 |
18 |
14 |
13,3 |
12,6 |
11,2 |
8,4 |
29 |
14,6 |
17,52 |
18 |
14,6 |
13,87 |
13,14 |
11,68 |
8,76 |
30 |
15,2 |
18 |
18 |
15,2 |
14,44 |
13,68 |
12,16 |
9,12 |
31 |
15,8 |
18 |
18 |
15,8 |
15,01 |
14,22 |
12,64 |
9,48 |
32 |
16,4 |
18 |
18 |
16,4 |
15,58 |
14,76 |
13,12 |
9,84 |
33 |
17 |
18 |
18 |
17 |
16,15 |
15,3 |
13,6 |
10,2 |
34 |
17,5 |
18 |
18 |
17,6 |
16,72 |
15,84 |
14,08 |
10,56 |
35 et plus |
18 |
18 |
18 |
18 |
17,01 |
16,2 |
14,4 |
10,8 |
(*) L'indemnité légale (C. Trav. Art L 1234-8 et R 1234-2) est plus
favorable.
B. Indemnité de
licenciement supra-légale
Une indemnité dite « Supra légale », en ce qu'elle vient s'ajouter à l'Indemnité de
Licenciement pour motif économique décrite au 3.3.1 ci-dessus, sera versée au
salarié après la rupture de son contrat pour motif économique (avec son solde de
tout compte). Le tableau ci-dessous indique les calculs de cette indemnité.
ANCIENNETÉ |
TOUT COLLABORATEUR
(sans distinction de catégories socioprofessionnelle) |
< à 8 ans |
Indemnité de Licenciement supra légale
= 1 mois d'indemnité complémentaire de départ |
de 9 à
20 ans |
Indemnité de licenciement supra légale
= 3 mois d'indemnité complémentaire de départ |
de 21 à
34 ans |
Indemnité de licenciement supra légale
= 5 mois d'indemnité complémentaire de départ |
> ou = 35 ans |
Indemnité de licenciement supra légale
= 6 mois d'indemnité complémentaire de départ |
L'assiette retenue pour la détermination de cette indemnité est identique à celle de l’article 3.2.2 d du présent document unilatéral.
C. Montant plancher de l'indemnité de licenciement pour motif économique
et de l'indemnité de licenciement supra-légale.
En toutes hypothèses le montant plancher de la somme des indemnités
calculées selon les
dispositions prévues aux articles A et B ne pourra être inférieur à 6
mois de salaire.
L'assiette retenue pour la détermination de ce plancher est identique à celle du Titre III 3 A du présent document unilatéral.
D. Couverture frais de santé et prévoyance Garanties complémentaires de
frais de santé et de prévoyance.
Durant toute la période de préavis ainsi que celle du congé de
reclassement, le salarié continue à être couvert selon les conditions
applicables aux salariés actifs au niveau du Groupe.
A
l'expiration de ces délais, le salarié a la possibilité de conserver le
bénéfice de la couverture frais de santé et prévoyance dans le respect
des dispositions légales en vigueur à la date de rupture du contrat de
travail.
Cette portabilité est ouverte au salarié et à ses ayant-droits si celui-ci remplit les droits à une prise en charge par l'Assurance chômage. Canon France signale le maintien de
ces garanties dans le certificat de travail et informe l'organisme assureur de la cessation
du contrat de travail.
E. Dispense de préavis rémunéré
Afin de faciliter leur reclassement et de disposer d'une disponibilité
complète vis-à-vis de la Mission emploi, les salariés qui n'adhéreront
pas au congé de reclassement, seront dispensés d'effectuer leurs préavis
conventionnels.
F. Clause de non concurrence
Les salariés concernés par le dispositif et dont le contrat de travail
comporterait une clause de non concurrence en seraient dispensés. Cette
levée de la clause de non-concurrence sera confirmée dans la lettre de
licenciement ou dans la convention de rupture pour les salariés
volontaires au départ et ne donnera donc lieu à aucune contrepartie
financière.
H. Priorité de réembauchage
Les salariés licenciés pour motif économique bénéficient d'une priorité de
réembauchage dans l'entreprise d'origine et dans la même catégorie professionnelle
dans les conditions prévues aux articles L 1233-45, L 1235-13, L. 1235-14 du Code
du travail. Cette priorité est obligatoirement mentionnée dans la lettre de licenciement
et s’exerce durant un délai d'un an à compter de la date de la rupture de leur contrat
s'ils manifestent par écrit le désir d'user de cette priorité dans un délai de 12 mois à partir de cette date. Il ne saurait être opposé au salarié une quelconque présomption
de renonciation à la priorité de réembauchage.
Un modèle type de demande de bénéfice de cette priorité sera fourni au salarié.
La liste des salariés licencié ayant sollicité la priorité de réembauchage dans les
conditions requises sera remise en commission de suivi.
111.4. COMMISSION DE
SUIVI DU PSE
Une Commission de suivi sera mise en place pour garantir l'application
du dispositif, au travers du suivi des reclassements
internes et externes.
Cette Commission fonctionnera donc jusqu'à l'échéance du fonctionnement
de la Mission
Emploi.
Attributions de la commission :
La Commission a pour objet de suivre la bonne application du dispositif et le
fonctionnement de la mission emploi.
A ce titre la Commission peut notamment :
- Examiner le bilan de l'activité et des résultats de la mission emploi ; préconiser
des décisions d'ordre spécifique :
- Préconiser des formations d'adaptation aux postes dans le cadre des
reclassements internes,
- Proposer pour les salariés en situation de licenciement qui n'auraient pas
retrouvé un emploi, à l'issue du congé de reclassement et ce malgré leurs
démarches actives de recherche d'un emploi (démarches attestées par la
mission emploi) une prolongation de l'accompagnement de la mission emploi
sans que cette prolongation ne puisse excéder 24 mois (durée initiale plus
durée prolongée) et/ou des formations complémentaires dans la limite du
budget prévu par le présent document unilatéral.
Composition de la commission
Cette Commission sera composée au maximum de 14 membres représentants :
- la Direction (2 membres),
- les Organisations Syndicales (1 membre par organisation syndicale
représentative),
- 4 représentants désignés par les membres du CE parmi les membres de la
délégation de négociation du projet accord. Chaque liste syndicale devra être
représentée,
-
la DIRECCTE (1 membre),
- la Mission emploi (2 membres),
- le représentant du CHSCT désigné en son sein(1 membre).
- Le Pôle Emploi : 1 membre
D'autres représentants de la Mission emploi y seront régulièrement
invités.
Moyens accordés aux représentants du personnel désignés pour siéger à la
Commission de
suivi :
Le temps passé en commission de suivi par les membres titulaires de
mandats électifs ou désignatifs de représentant du personnel ne
s'imputera pas sur les crédits d'heures alloués au titre de ces mandats.
Le crédit d'heures mensuel des membres de la Commission de suivi du PSE sera
de 4h par mois afin de suivre le déroulement du PSE.
Les frais de déplacement et d’hébergement des membres de la Commission engagés
pour assister aux réunions de la Commission seront remboursés selon le barème en
vigueur au sein de canon France S.A.S
Fréquences des réunions de la commission de suivi :
La fréquence des réunions sera de 2 commissions dans le mois suivant la mise en œuvre
du dispositif, puis une par mois jusqu’en juillet 2017 inclus, puis de 1 par trimestre.
Compte rendu de la commission, lien avec le comité d'entreprise et
l'autorité administrative
Un compte rendu sera établi à l'issue de chacune de réunion de la
commission
Ce compte rendu établi à l'initiative de la direction sera communiqué au
Comité d'entreprise conformément aux termes de l'article L.1233.63
modifié du code du Travail
Le comité d'entreprise sera appelé, dans le cadre de ses réunions
ordinaires, à rendre un avis sur les mesures du plan de reclassement
Les avis du comité d'entreprises sont transmis à l'autorité
administrative.
IV. MODALITES, CALENDRIER DE CONSULTATION DES IRP COMPETENTES ET
DECISION DE L'AUTORITE ADMINISTRATIVE
-
Consultation des IRP compétentes. A compléter au fur et à mesure de la procédure.
Etapes |
CE |
CHSCT |
Observations |
Envoi de la convocation
à la 1" réunion d'information consultation |
8 novembre 2016
Note économique CE
et projet d’Accord PSE
|
8 novembre 2016
Note CHSCT
|
|
1ere réunion
extraordinaire |
16 novembre
Désignation de l'expert
pour le CE et pour les
négociations
|
17 novembre
Désignation de l'expert |
|
2ème réunion
extraordinaire |
14 décembre 2016 |
9 janvier 2017
Présentation du rapport
de l’expert
|
|
3ème réunion extraordinaire |
3 janvier 2017
Présentation du rapport
de l’expert
|
13 janvier 2017
Vote du CHSCT
|
|
4ème réunion
extraordinaire |
16 janvier 2017
Vote du CE
|
|
|
Réunion avec les organisations syndicales |
|
|
1er décembre 2016
9 décembre 2016
22 décembre 2016
4 janvier 2017
11 janvier 2017 |
Fin du délai de consultation |
16 janvier 2017 |
|
|
-
Décision de l'autorité administrative
Etapes
|
Délais |
La Direction envoie le
dossier du projet de
licenciement économique
collectif à la DIRECCTE |
Après le 16 janvier 2017 |
Décision de la DIRECCTE
|
21 jours maximum |
Sous réserve de l'homologation par la DIRECCTE,
mise en œuvre du projet
de réorganisation,
ouverture de la période
de volontariat |
Au plus tôt le 20/02/2017 |
V.
CALENDRIER DES LICENCIEMENTS
Sous réserve de l'homologation du présent document unilatéral par la DIRECCTE, les
licenciements ne pouvant pas être évités seront notifiés à partir du 2ème trimestre
2017 et après la mise en œuvre des mesures de départs volontaires. Ils
s'échelonneront selon le calendrier qui dépendra des mesures du dispositif choisies
par les salariés concernés.
VI. REACTIVATION DU BASSIN
D'EMPLOI
Conformément aux dispositions des articles L. 1233-84 et D.1233-37 et suivant du Code du travail, Canon France s'engage à participer autant
que de besoin aux éventuelles mesures nécessaires à la revitalisation
des bassins d'emplois impactés.
Dans ce cadre, Canon France s'engage à prendre contact avec le
représentant de l'État afin d'examiner les conditions et modalités
éventuelles, dans le cadre des dispositions légales et réglementaires,
de signature d'une convention visant à déterminer la nature et les
modalités de financement et de mise en œuvre d'actions.
VII.
DISPOSITIONS FINALES
Entrée en vigueur et durée du présent document unilatéal et de ses annexes
Le présent document unilatéral et ses annexes forment un ensemble indissociable.
Le présent document unilatéral est mis en place, après avis du Comité d'Entreprise, pour
une durée déterminée de 12 mois à compter de son homologation par la Direccte
Validité du document unilatéral
Le présent document unilatéral est conforme aux dispositions légales en vigueur au jour
de sa signature.
Une modification des dispositions légales ou des accords nationaux ou des
conventions collectives applicables concernant un ou plusieurs points du présent
document pourra donner lieu à une révision par la direction.
Si une disposition du présent document unilatéral s'avérait contraire aux dispositions
légales, elle sera réputée non écrite et ne remettra pas en cause la validité du présent
document unilatéral
Publicité et dépôt
Le présent document unilatéral sera notifié aux organisations syndicales représentatives
Un exemplaire du présent document unilatéral sera communiqué aux délégués
syndicaux, au Comité d'Entreprise et aux délégués du personnel.
Il sera tenu à la disposition du personnel et un avis sur les modalités de sa consultation
sera affiché sur les panneaux prévus à cet effet.
Fait à Courbevoie, le 17 janvier 2017.
|